Rien ne semble arrêter ces fous du volant. On assiste à une vague d'indignation sans précédent dans les réseaux sociaux, contre certains chauffeurs de bus ,qui sèment la terreur, au quotidien. Ils ne respectent rien, ni les passagers, ni l'itinéraire qui leur est destiné. Prendre le bus pour se rendre au travail est devenu un véritable calvaire, nous dit une dame, qui n'a d'autre choix que ce moyen de transport présentant des risques et beaucoup de désagréments, pour les femmes notamment. Il n'y a aucun respect de la part de certains chauffeurs, qui ignorent parfois même les feux rouges, et on imagine le danger de ce genre d'aventurisme. A chaque fois qu'un drame endeuille des familles entières, les pouvoirs publics demeurent impuissants, et lancent, tout au plus, une campagne de sensibilisation aux dangers de la route, qui n'ont aucun effet. Les lois pourtant existent, pour réprimer ce genre d'infractions, faut-il encore les appliquer. Comment expliquer qu'un chauffeur de bus puisse faire demi-tour sur une ligne continue. Parfois pour ne pas dire souvent ces conducteurs empruntent des raccourcis à travers des quartiers, mettant en péril la vie des petits enfants qui jouent en toute quiétude à proximité de leurs habitations. Un accident de ce genre est arrivé au niveau d'El-Kalla supérieure où un bus a percuté deux enfants au niveau de l'avenue Yadi-Sid-Ahmed, pourtant la circulation y est interdite aux bus et aux poids lourds. Malgré ce drame, des bus de la ligne 24 s'entêtent à enfreindre la loi en toute impunité. Il faut bien le dire, il n'y a pas de mesures coercitives qui puissent faire réfléchir ces chauffards. Un autre phénomène et pas des moindres qui est devenu légion chez ces conducteurs, celui de l'utilisation des klaxons dont ils usent et abusent même à proximité du centre hospitalier, où le silence est obligatoire. Le citoyen reste impuissant devant cette anarchie. On ne le répétera jamais assez, les éternelles campagnes de sensibilisation ont montré leur faiblesse, et sont encore loin de mettre fin à l'hécatombe. M. Zenasni