Entre aller téter les micros et les caméras de la chaîne du FIS à Londres et se blottir dans le berceau d'une de ses organisations satellites, ici à Alger, je ne peux en conclure qu'à un féroce… … complexe œdipien d'une partie de l'opposition dite «démocratique» ! Ce que je retiens de la rencontre Tebboune-walis ? Non, je n'hésite pas à répondre. Non, je ne cale pas ni ne sèche. J'ai la réponse, laissez-moi juste le temps de mettre mes idées en place tellement j'ai été marqué, justement, par ce grand moment d'émotion. Oui, oui ! Ça vient ! Allez, je me lance : de la rencontre Tebboune-walis, je retiens que la principauté de Dézédie est définitivement partagée. Divisée entre ceux qui applaudissent la consigne ferme du Président de réduire le nombre de voitures dans les cortèges officiels et ceux qui dénoncent la quantité impressionnante de fleurs décorant le pupitre derrière lequel disparaissaient presque les bustes du Raïs et de son chef du gouvernement. En même temps, il est tout à fait normal que des sujets aussi stratégiques, sensibles en deviennent clivants. Ça ne me choque pas. Je me dis juste qu'entre ces deux camps, ces deux positions, il est possible d'en adopter une de position, plus médiane, plus apaisée. D'abord, parce que la construction de la 2e République n'a pas besoin d'attitudes extrêmes, encore moins extrémistes. Ensuite, parce qu'au jour d'aujourd'hui, je n'ai pas encore entendu Rezig, le ministre Jivaro du Commerce exiger la tête des fleuristes. Ça nous laisse donc de la marge ! Et mon point de vue, puisque vous avez eu la gentillesse de me demander mon avis sur cette rencontre Tebboune-walis, c'est qu'on en sorte avec une résolution forte et sage en même temps. Je propose donc que l'on décide en toute sérénité d'une réduction des bouquets de fleurs dans les cortèges… nuptiaux. Voilà une démarche qui devrait aider à réduire les fractures. N'oublions jamais que l'une des premières phrases prononcées par le Raïs était « je ne suis pas venu régler des comptes ». Alors, on se calme ! Trop de têtes sont tombées, entre celles des producteurs de lait, de pomme de terre et de caméras cachées. Ne rajoutons pas celles des fleuristes et des chauffeurs de cortèges. Non ! Contentons-nous juste de fumer du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue. H. L.