L'on se dirige vers la levée de gel ayant frappé nombre de projets d'infrastructures hospitalières décidé il y a quelques années de cela, faute de disponibilités financières. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a fait part d'une étude en cours concernant des dizaines de projets de réalisation d'infrastructures hospitalières à l'échelle nationale touchées il y a quelques années de cela par une décision de gel. Des études qui visent à relancer ces projets, a affirmé, avant-hier jeudi, Abderrahmane Benbouzid lors d'une séance de questions orales au Conseil de la Nation, selon les résultats auxquels cette étude aboutira mais également selon les priorités, avant de programmer leur relance en fonction des moyens de l'Etat. Et au ministre d'annoncer la mise en place «prochaine» d'une cartographie sanitaire nationale sur la situation épidémiologique de chaque région, dans le but d'assurer une meilleure prise en charge des citoyens. Le ministre dit également «s'employer à réduire les délais d'attente notamment pour la radiothérapie, après, explique-t-il, l'achèvement de l'opération de numérisation pour la gestion des rendez-vous au niveau de chaque wilaya». Il annonce, dans ce sens, le renforcement des accélérateurs, actuellement au nombre de 50, une fois l'étude finalisée, et ce, précise-t-il, «en fonction du nombre des habitants de chaque région». Revenant sur la construction d'un nouveau CAC, M. Benbouzid a indiqué que «la proposition sera examinée dans le cadre du plan anti-cancer 2020-2024, et ce, conformément à la cartographie sanitaire épidémiologique propre à chaque région». Benbouzid annoncera également le renforcement des établissements hospitaliers dans les wilayas souffrant d'un déficit en encadrement de certaines spécialités médicales comme la gynécologie-obstétrique, après la sortie de la promotion des médecins spécialistes en 2020. M. K.