- La chaîne TV Al-Magharibia mise en quarantaine ! - Coronavirus ? - Non ! La rage et la peste verte ! - ??? On dit souvent « les islamistes savent attendre leur heure ». Pas faux ! Mais pas toujours vrai. Il y a les islamistes impatients. Ceux qui quittent le calendrier des yeux et lâchent le chrono pour se… lâcher et tomber le masque. Ah, l'impatience ! Cette diablesse dont on affuble trop souvent les jeunes, mais qui fait aussi d'énormes « dégâts » chez les séniors. A l'image de Rachad, la cellule intégriste grise, le bras armé de mots, d'encre et d'hémoglobine du FIS et dont les « honorables correspondants » à Genève et à Londres sont sortis un brin trop tôt des taillis, ces dernières heures. Cette cellule aux allures arachnéennes par ses démembrements et ses toiles tissées un peu partout a fini par craquer. Je la croyais plus résistante, plus endurcie, mais non ! Elle a craqué. Lamentablement craquelé comme une vulgaire et vieille sandale excédée de rester aussi longtemps rangée dans la boîte à chaussures et croyant son rôle de « mocassin » enfin arrivé. Ben… non ! Sandale tu es, sandale tu resteras, avant ou après minuit, avec ou sans citrouille ! Finalement, Rachad, la face rabotée, maladroitement rabotée du GIA, a commis la même erreur que son mentor, Benhadj, à l'époque de sa « gloire éructante » : le péché d'impatience. Le pire des péchés pour qui affiche au-dessus de sa douce et cossue cheminée genevoise ou londonienne cette devise « El Harbou Khidaâ ! ». Devant un Abassi autrement plus roublard et aguerri à la posture du chasseur en attente, en affût long, un Abassi surtout excédé par tant d'amateurisme, Benhadj s'était emporté au siège du CPV Alger et avait lancé : « S'il faut prendre la kalachnikov, je la prendrai, nous la prendrons .» On connaît la suite ! Abassi Madani est mort, et les quelques rejetons épars de Benhadj ont réajusté leurs dentiers et sorti leurs crocs en prothèses. Trop tôt, les bourourous ! Et déjà trop tard pour ceux d'entre vous qui appelez à la « violence pacifique ». La violence pacifique ? Comme de faire tomber un policier du haut d'un fourgon ? Et l'on voudrait me voir me solidariser avec la maman de cet adulte justement condamné ? Ben merde alors ! Ma 2e République ne se construit pas en descendant des flics, en les faisant plonger du toit de leurs véhicules ou en leur dérobant leurs matraques ! Nous ne sommes plus à l'époque de Benhadj, ersatz d'arrogance flottant ridiculement dans un treillis de trois tailles au-dessus. Vous croyez sincèrement que les Algériennes et Algériens du 22 février vont s'aligner aujourd'hui, derrière vos sandales et entamer de longues processions au pas de l'oie, engoncés dans des tenues kaki dépareillées ? Ce fut un temps. Un temps déraisonnable, chantait Ferré. Vous auriez encore attendu un peu, peut-être, je ne dis pas. Et encore ! Mais vous avez craqué ! Merci pour ça. Oui, merci au nom de tous les vrais chasseurs de vermine. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.