Mais sinon, cette famille de Blida, ils sont combien à l'origine ? Parce que là… … ça n'arrête pas ! Je suis inquiet ! Mortellement inquiet. À la réflexion, je supprime le qualificatif « mortellement », celui-ci pouvant offusquer par ces temps hautement mortifères. Mais je confirme : je suis extrêmement inquiet pour notre économie. Oui, bien sûr que la priorité, c'est la santé. Reste que je suis inquiet pour notre économie. Pour notre outil de production. Pour nos si nombreuses usines et les risques de fermeture qui pèsent sur elles, alors qu'elles carburent à fond et nous permettent en temps normal de vivre, de manger et de prospérer autant. Attention ! C'est que là, on parle d'un tissu industriel énooooorme ! Tentaculaiiiiiiire ! De sociétés carburant à fond, tous les jours et qui nous placent parmi les grandes nations économiques. Le confinement imposé par le virus va avoir un impact terrible sur notre classement mondial des pays à l'assise économique certifiée. Il faudra sûrement beaucoup de temps, après la crise sanitaire, pour que nous puissions enfin parler de relance de l'activité de production. Et sûrement plus de temps encore pour réparer les dégâts collatéraux. Comme l'impact psychologique sur ces millions de travailleurs contraints, de longues semaines, voire plusieurs mois de suite, à l'inactivité, au chômage de fait ! Mon Dieu, le drame d'une usine à l'arrêt et d'un ouvrier obligé de rester chez lui ! Mais nous n'avons jamais connu cela ! Y survivrons-nous ? Il faudra bien. Les grandes nations industrielles survivent toujours à ce genre d'épreuves. Et puis, il faut se dire que ça aurait pu être pire pour nous ! Ben oui ! Imaginez un instant que notre pays n'ait jamais eu de tissu industriel, de politique économique claire et d'outils de production performants. Comme ces « nations » qui n'ont tablé que sur les ressources du sous-sol, le pétrole et le gaz ! L'horreur absolue ! Mon Dieu ! Rien que d'y penser, il me prend aussitôt l'envie irrépressible de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.