L'idée d'écrire son livre est venue à Djamila Ouarab après une discussion avec une journaliste, au Salon du livre. Les souvenirs remontent à très loin. Le premier à 1973, année où elle a débuté dans l'enseignement comme professeure d'enseignement moyen en anglais. Sur le chemin de la vie de toute personne, la période de l'école, du lycée puis de l'université sont la meilleure période et la plus riche en (bons) souvenirs. «Sur le chemin de l'école, Nous avions douze ou treize ans, Cheveux blonds et têtes folles, Nous parlions comme des grands. Nous avions la tête pleine De jolis projets Moi j'avais pour Madeleine Un tendre secret», chante Gerard Lenorman dans sa très belle chanson Sur le chemin de la vie. Djamila Ouarab est l'auteure du livre Mes plus beaux souvenirs dans l'enseignement, paru chez Necib Editions. Aujourd'hui retraitée, elle a été professeure d'anglais à Alger. «Ce livre est modeste par son volume et dense par sa tonalité psychologique », écrit le professeur Youssef Nacib, dans la préface de l'ouvrage. L'idée d'écrire son livre est venue à Djamila Ouarab après une discussion avec une journaliste, au Salon du livre. Mais elle ne voulait pas parler des problèmes et des difficultés de ce noble métier. «Pour une fois dans ma vie, je voulais parler de ce qu'il y a de beau dans l'enseignement, à savoir les émotions et les bons souvenirs qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire, d'où le titre que j'ai choisi de donner à cet écrit », explique-t-elle. Les souvenirs remontent à très loin. «Le premier souvenir que je garde dans ma mémoire remonte à 1973, année où j'ai débuté dans l'enseignement comme professeure d'enseignement moyen en anglais. Après un stage à l'Ecole normale de Ben-Aknoun, je fus affectée au CEM El-Khensa, ex-Victor-Hugo à Hussein Dey, situé à la rue Tripoli, non loin du lycée Aïcha», raconte l'auteure. Djamila Ouarab parle de l'enseignement et de son monde : élèves, collègues, responsables, parents d'élèves, etc . Elle parle également des fêtes et cérémonies (fin d'année...) organisées dans les différents établissements. Le départ à la retraite ne sera que plus douloureux pour la fille de Hocine Ouarab, ancien inspecteur de l'éducation. Aujourd'hui encore, elle exprime son souhait d'enseigner à nouveau. Elle a conclu son livre par un poème intitulé Souvenirs et regrets, dans lequel elle dit à la fin : «Et malgré les étapes difficiles que j'ai traversées Je ne cesserai jamais de parler De ce métier d'enseignement si noble et si beau Qui m'est venu du ciel, comme le plus merveilleux De tous les cadeaux ». Kader B.