En venant à Beyrouth, Macron était certainement sincère dans ses intentions d'aider les Libanais. Mais, quand il se propose de suggérer des solutions, il ne doit jamais oublier que le confessionnalisme qui piège le Liban est un héritage qui date de l'époque où ce pays était sous mandat français (1926) ! L'urgence est dans le démantèlement de ce système paralysant et pénalisant. Pour y arriver, le Liban a besoin de renforcer son autonomie politique, pas de l'hypothéquer sous l'ancienne/nouvelle tutelle. M. F.