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Ouvert dès 1990 à Tlemcen : Le pionnier des bureaux régionaux
Le Soir : 4 septembre 1990 - 4 septembre 2020
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 08 - 2020

Premier bureau du Soir, Tlemcen.
Les frissons de l'automne 1990 resteront des souvenirs intenses, des moments difficiles, certes, mais chargés d'espoir et surtout de convictions. La naissance du premier journal indépendant n'était pas chose aisée pour ses concepteurs au niveau d'Alger et que dire, alors, pour l'ouverture d'un bureau régional aux confins de l'Ouest, dans une ville réputée conservatrice.
Cependant, il fallait se frayer un bout de chemin dans cette immense Algérie, non pas pour relever un quelconque défi ou casser un tabou, mais pour mettre fin à une injustice, redonner à l'information son véritable caractère national et sortir les villages et bourgades de leur profond anonymat.
L'aventure commence pour nous rue de Paris, au centre-ville de Tlemcen, où l'enseigne lumineuse du bureau du Soir d'Algérie a été une des premières curiosités pour les passants. Pendant les premières semaines, nous avons compris que notre tâche ne serait pas facile pour plusieurs raisons, car il ne fallait surtout pas décevoir ces fans qui nous rendaient visite pour nous encourager. À cette époque, ma mission de collaborateur du bureau régional de Tlemcen m'offrait beaucoup d'opportunités pour un vrai lancement du journal. Je suggérais alors au chef du bureau, Amine Bedjaoui, de puiser dans les nouvelles du terroir de la cité des Zianides et c'est par la page «Cités» de l'époque que nous avons pu attirer un grand nombre de lecteurs en dehors de Tlemcen. Nous étions au début de ces grèves, marches de protestation, licenciements des travailleurs, et déjà se profilaient à l'horizon les prémices de la violence. Au lendemain d'un article signé Amine Bedjaoui sur la grève du FIS, le bureau du Soir fut assailli par des manifestants.
Quelques jours plus tard, ce fut le «déclic» : sur une page entière, un reportage intitulé «Un géant aux pieds d'argile» évoque la misère de deux mille travailleurs de l'ENTC. Ce papier paru en page nationale et signé par un journaliste du siège restera à jamais gravé dans ma mémoire. Ce fut le début de mes ennuis, et pour cause, j'étais cadre dans cette entreprise moribonde. Du coup j'allais faire l'objet de harcèlements continus, et ce qui devait arriver arriva ! En novembre 1992, ma carrière au sein de cette entreprise était pratiquement finie. Le départ de Amine Bedjaoui a failli remettre en cause le devenir de notre représentation à Tlemcen. Le bureau resta fermé pendant 15 jours. Le Soir d'Algérie avait déjà deux années d'activité dans cette région et il fallait continuer à tout prix.
Jeudi 21 septembre 1992 au matin, je découvris pour la première fois les locaux du siège à Alger. Fouad Boughanem et Djamel Saïfi m'avaient convaincu en un quart d'heure que ma place était au journal. J'ai fini par accepter la relève.
Dans la soirée même, je regagnais Tlemcen. Le Soir devait survivre à une petite crise de 15 jours. Une année plus tard, Maâmar Farah nous rendit visite à Tlemcen. Cet homme d'une nature calme et simple ne parlait jamais pour ne rien dire. La visite de Maâmar me rassura davantage et j'ai compris alors que Le Soir d'Algérie était en fait plus qu'un journal, une vraie famille.
Aujourd'hui, nous ne somme plus à la rue de Paris, nous avons un refuge dans la sympathique et grouillante cité de Rhiba. Durant les moment difficiles, où le terrorisme faisait rage à Tlemcen, notre voisine de palier nous rendait visite chaque matin avec son éternel sourire et ce très touchant : «Allah yastarkoum.» 30 années plus tard, notre bureau restera toujours ouvert aux opprimés, aux marginalisés et à tant d'autres.
M. Zenasni
Le Soir d'Algérie-Astein
Un exemple de partenariat
Pour les 10 ans d'Astein, une société pionnière dans le domaine de l'informatique dans les années 80-90 et un précieux partenaire pour Le Soir d'Algérie lors de son lancement, un grand concours a été organisé au mois de novembre 1990. C'était une épreuve importante par la qualité des prix proposés aux 500 lauréats : un voyage organisé avec prise en charge totale durant 15 jours à la mythique Silicon Valley, aux Etats-Unis, des micro-ordinateurs Macintosh, Epson, des séjours touristiques en pension complète en Algérie, du matériel informatique, électronique, stages de formation en informatique, etc. Un concours qui avait suscité alors un fort engouement de la part des citoyens à un moment où l'informatique commençait à enregistrer de sérieuses avancées en Algérie.
On relève également que l'organisation de ce grand concours obéissait à un protocole rigoureux aussi bien dans la préparation du questionnaire, la composition du jury qui faisait appel à des professionnels et des universitaires dans le domaine de l'informatique, qu'aux délibérations et l'annonce des résultats. Le partenariat entre Le Soir d'Algérie et Astein ne faisait, en ces temps-là, que se renforcer et l'opportunité de ce concours en était une pierre supplémentaire à cet édifice. Les participants au concours devaient répondre à une série de 5 questions relatives à la micro-informatique et une sur le groupe Astein. Ces questions étaient publiées aussi bien dans Le Soir d'Algérie que dans les colonnes de la revue Astein-News. Cette entreprise avait, rappelons-le, proposé son assistance à l'équipe du Soir en pleine période de préparation du journal, durant l'été 1990, en lui offrant le gîte dans ses locaux de Birkhadem et l'initiant aux nouvelles techniques d'édition de journaux notamment avec la PAO (publication assistée par ordinateur).
La clôture du concours a fait l'objet d'un événement tout aussi important auquel avaient pris part les lauréats et un grand nombre d'invités. Ce grand concours était, en réalité, le fruit d'un partenariat de qualité entre deux entreprises pionnières chacune dans son créneau d'activité.
B. B.
Figures du soir
Salim Lamine, l'étoffe d'un baroudeur
Il faisait partie de la première équipe de journalistes ayant officié dès le lancement du Soir d'Algérie. Salim Lamine, puisque c'est de lui qu'il s'agit, était sur tous le fronts de l'actualité nationale et internationale. Il avait pris fait et cause pour le journal où il ne comptait pas le temps qu'il passait. Il n'avait pas hésité à se mobiliser de nuit pour le suivi des informations qui pleuvaient sur les télescripteurs concernant la guerre du Golfe en 1991. L'équipe de bouclage arrivant tôt le matin trouvait ainsi une couverture toute prête qui sera publiée par Le Soir en exclusivité, compte tenu de sa parution l'après-midi. Sa grande culture et son intelligence lui permettaient de traiter avec discernement le flux ininterrompu de nouvelles provenant de sources les plus variées et les plus contradictoires.
Salim Lamine devait, au bout de quelques années, changer de cap en partant vers de nouveaux horizons. Et c'est dans le corps de la Protection civile qu'il décida de jeter l'ancre pour y rester jusqu'à la fin. Il a eu le mérite d'avoir lancé une revue périodique, Himaya, destinée à assurer une large couverture des activités de cette corporation aux missions très sensibles. Il en assura des années durant la coordination, la conception et le suivi de la réalisation technique.
Ces derniers temps, affaibli par une grave maladie, il avait mis un frein à son dynamisme et à son engagement professionnel. Hélas, son combat contre ce mal qui le rongeait était perdu d'avance.
Il a tiré sa révérence le 12 août 2020.
B. B.
Des unes et des évènements : Année 2004
Le début d'un long calvaire
Mohamed Benchicou, directeur de la publication Le Matin et auteur du livre Bouteflika, une imposture algérienne, a été condamné, hier (14 juin 2004), à deux ans de prison ferme et à une amende de 20 millions de dinars par le tribunal d'El-Harrach, pour «infraction à la législation des changes et au mouvement des capitaux. L'acharnement sur le quotidien Le Matin se poursuivra encore. Dans la journée du 20 juin 2004, un huissier de justice s'est présenté au siège social du journal, situé à Hussein-Dey, pour signifier une décision de justice l'autorisant à apposer des scellés.
L'auxiliaire de justice a également informé ses vis-à-vis qu'un délai qui expire aujourd'hui à 14h leur est accordé pour l'évacuation des locaux. Faute de quoi, il sera fait appel à la force publique.
La genèse de cette affaire remonte à quelque temps déjà, où le journal a été destinataire d'une facture d'impôts particulièrement salée. Tout en contestant le montant de la douloureuse, l'administration du quotidien s'est montrée disposée à honorer ses dettes, mais sur la base d'un échéancier arrêté en commun avec les services du fisc. Un délai de rigueur a ainsi été signifié au Matin. Passé ce délai, le journal tombe systématiquement sous le coup d'un redressement fiscal. Même si Le Matin a montré sa bonne volonté en payant 50% des 104 milliards de centimes réclamés par les impôts, aucune concession n'a pu être arrachée pour le règlement à terme du reste de la «note».


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