L'Algérie entame une vaste campagne pour la récupération des biens mal acquis en France ! Le dossier a été confié à un éminent expert. Ammar S. ! C'est l'histoire extraordinaire et pourtant bien réelle du barrage de Beni Zid, à Collo, chef-lieu de la wilaya de Skikda. Le barrage a été envahi, ces dernières heures, par des habitants de deux localités voisines qui voulaient protester contre la rareté de l'eau et sa qualité douteuse. Ni une ni deux ni même trois, ils ont fermé la vanne de pompage. Résultat : quatre autres communes du chef-lieu - et pas des moindres - se sont retrouvées sans eau. Ni bonne à consommer ni même de qualité douteuse. Nada ! Walou ! Rien ! Pas une goutte dans toute la région ! Mince, alors ! Je n'ose imaginer l'effet boule de neige. Demain, la localité de Bla-Dhaou va casser le transformateur général d'électricité qui dessert toutes les communes de la daïra de Kenki-Sur-Mer pour protester contre les coupures de courant. Et après-demain, la poste de Aïn-Draham va être incendiée par les habitants des communes voisines de Sidi-Bla-Sourdi et Bir-T'choumir parce que chez eux, dans leur bureau de poste, le réseau est toujours en panne ! Et du coup, de palier en palier, ça m'a rappelé que tout ça a déjà eu lieu. Ben oui ! Nous ne sommes plus dans le fantasmagorique ni dans le délire, puisqu'un jour, les habitants d'une localité de l'ouest du pays, qui se plaignaient que leur APC, leur mairie soit presque toujours fermée et leur maire aux abonnés absents, n'ont pas trouvé mieux pour réclamer plus d'ouverture que de... murer, avec des briques, du parpaing et du ciment, l'entrée du bâtiment ! Faut qu'on m'explique ! Oui ! Au moins m'expliquer la démarche et sa logique. Ou alors qu'on me laisse tout bonnement fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.