Programmé pour hier lundi au tribunal de Koléa (Tipaza), le procès du porte-parole de l'Union démocratique et sociale (UDS), parti non agréé, Karim Tabbou, dans sa première affaire où il a bénéficié de la liberté provisoire, a été reporté au 26 octobre prochain, suite à la demande de sa défense. Dans cette affaire, la première pour laquelle il a été arrêté le 11 septembre 2019 avant de bénéficier de la liberté provisoire ordonnée par la cour de Tipaza le 25 du même mois, soit après deux semaines de détention, Karim Tabbou est poursuivi pour «atteinte au moral de l'armée». Le lendemain, soit le 26 septembre, il sera arrêté à nouveau et poursuivi pour «atteinte à l'unité nationale» et «atteinte au moral de l'armée». Affaire pour laquelle il sera condamné par le tribunal de Sidi-M'hamed à un an de prison, dont six mois en sursis, avant que la cour d'Alger n'aggrave sa peine à une année de prison ferme à la veille de sa libération dans un procès en appel «scandaleux», avaient dénoncé ses avocats et plusieurs partis politiques et organisations de la société civile. Il a été remis en liberté provisoire dans le sillage de la célébration de l'anniversaire de l'indépendance du pays, début juillet dernier. La défense de Karim Tabbou a motivé sa demande de report du procès prévu hier par «la nécessité d'une bonne préparation du procès». Karim A.