La wilaya d'Oran compte près de 39 493 personnes aux besoins spécifiques, dont 16 358 handicapés moteurs, suivis de 15 398 déficients mentaux. Les non-voyants sont au nombre de 5 847 et les sourds-muets totalisent 1 869 personnes. Tous n'ont pas droit à une pension, seules 6 240 personnes perçoivent 10 000 da et 8 000 autres ont droit à 3000 DA ; selon les déclarations du DAS d'Oran. Une situation qui affecte beaucoup alors que les parents qui doivent prévoir des dépenses spéciales pour leurs enfants. Toutes ces personnes vivent dans le dénuement , en plus des difficultés sociales qui rendent leur quotidien éprouvant. Le fait de se mouvoir est un véritable calvaire. Une quinzaine de centres sont réservés à cette frange défavorisée, on cite les enfants autistes dont le nombre avoisine les 5 000. Ces derniers sont scolarisés dans 22 classes ouvertes à cet effet au sein d'une quinzaine d'écoles réparties sur plusieurs communes de la wilaya. Les enfants présentant un léger retard mental y sont également admis. À signaler que 1 059 autistes sont pris en charge dans des classes ouvertes par des associations. La wilaya d'Oran dispose également de centres spécialisés dans l'éducation de l'enfant ayant commis un délit, d'un foyer pour personnes âgées, Diar Errahma, de 2 écoles pour jeunes sourds et une autre pour les jeunes aveugles et les sourds, ainsi que 3 foyers pour enfants assistés âgés de 0 à 6 ans et de 6 ans à 18 ans. Dans une déclaration à la Radio, le directeur de la DAS signale que deux autres centres sont prêts : «Nous attendons le décret de leur création.» Il s'agit d'un centre spécialisé de rééducation pour filles et d'un centre d'aide pour le travail (CAT) destiné aux plus de 18 ans. Un lieu qui aidera les admis à s'intégrer et se former dans les métiers de la restauration ou encore des ateliers céramiques, l'entretien des espaces verts, entre autres. Le CAT permet à ces jeunes de fournir des prestations de services à l'extérieur du centre ce qui leur assure un revenu, une formation et une expérience professionnelle. Amel Bentolba