Le Mouvement de la société pour la paix invite les pouvoirs publics à revoir les plans et les outils adoptés jusqu'ici dans la lutte contre la propagation du coronavirus dans le pays. Et ce, affirme le parti que préside Abderrezak Makri dans un communiqué sanctionnant la réunion hebdomadaire de son bureau national, pour une meilleure maîtrise de la situation à même de garantir aux citoyens moins de contraintes et d'incidences sociales et psychiques de cette pandémie. Par ailleurs, le MSP exhorte à une meilleure transparence dans le traitement du dossier médical du chef de l'Etat et ce, estime-t-il, pour faire l'économie de rumeurs et autres informations distillées à même d'influer négativement sur la situation générale du pays et la propre image du chef de l'Etat. Traitant du projet de loi de finances 2021 qui a fait l'objet de deux jours de débat à l'Assemblée populaire nationale, lundi et mardi derniers, le mouvement islamiste estime que ce texte confirme la «profondeur de la crise économique et financière» du pays de même qu'il démontre la «pauvreté» des autorités de toute vision et de «ne pas sentir la dangerosité» de la situation. Aussi, le MSP tient à dénoncer, sans les nommer, des ministres pour leurs «orientations douteuses». Des membres du gouvernement qui, explique-t-il, «travaillent pour le compte de groupes d'intérêts et pas les intérêts de l'Etat et de la société». Et d'avertir quant à la vanité de la stratégie de «l'hégémonie capitaliste d'un nombre restreint d'entités privées pour animer la sphère économique», puisque, selon le mouvement vert, cette démarche est «douteuse et antinationale». M. K.