À Tébessa, après une accalmie de neuf mois depuis le début de l'année, la pagaille et le désordre se sont réinstallés, trottoirs et voies publiques sont de nouveau squattés. C'est ainsi que, profitant de l'absence de mesures de dissuasion, les marchands ambulants et les vendeurs à la sauvette reprennent « leur droit ». Légumes et fruits, vêtements, friperies, trousseaux scolaires et autres jonchent le sol, créant de multiples désagréments à la circulation des piétons, notamment les écoliers pour rejoindre leurs établissements respectifs. Bloquant le passage, les squatteurs les obligent à se mouvoir au milieu de la route, les exposant au danger des risques d'accidents. Quant aux automobilistes, ils ne trouvent pas de places pour garer leurs véhicules. Cette situation anarchique résulte de l'absence de l'ordre et le non-respect de la réglementation en vigueur de la part des services censés protéger le citoyen. Des scènes qui se déroulent dans la quasi-totalité des cités et quartiers, comme Skanska, la Rocade, el Fjord, la Zouia et autres, où les habitants ne cessent de dénoncer cet état de fait qui perdure. Les pouvoirs publics, pour leur part, continuent de faire la sourde oreille. Maalem Hafid