Industrie de l'électroménager. Le taux d'intégration enfin fixé par les autorités. Quant à l'industrie tout court, son taux de... ... désintégration est connu depuis longtemps ! Sommes-nous oui ou non en plein dans la seconde vague ? L'avons-nous passée, cette seconde vague ? Devons-nous d'ores et déjà nous préparer à subir de plein fouet la troisième vague ? Non ! Face à des questions aussi houleuses, on ne peut se défiler par de vagues propos. Il faut des réponses claires. Comme de l'eau de roche. Les Dézédiennes et Dézédiens n'en peuvent plus de rester ainsi en rade d'infos. Deuxième vague passée ou pas ? Troisième vague déjà en vue, mais encore au large, à quelques milles sanitaires ? Toutes les mesures pour faire digue à cette vague ont-elles été prises, où alors, comme l'a affirmé l'autre jour le ministre de la Santé, certaines d'entre elles sont encore en réserve, en cale ? Je le dis et le répète aux quatre vents, on ne peut rester ainsi entre deux eaux ! Il ne s'agit pas d'effleurer le problème en surface. Mais au contraire d'aller au fond des choses. D'explorer toutes les voies. De remuer ciel, terre et surtout mer pour trouver la parade à ces vagues mortelles. D'accord ! Il faut y aller par paliers pour éviter les décompressions brutales. Mais sans oublier que nous sommes déjà en dépression ! Et je ne vous parle même pas de la pression-bar ! D'autant plus qu'on nous les a tous fermés, les bars sous prétexte que c'est un lieu cluster où le port du masque est rarement respecté. J'en conviens ! Mais abaisser son masque pour goûter à une mousse, ça ne devrait pas faire de vagues, normalement. Et ça pourrait même aider à faire baisser la pression. Au moins la pression des prix ! Parce que je vous dis pas son prix en ce moment, à la mousse. J'en ai l'écume de rage aux lèvres ! D'autant plus qu'ils la vendent au black, les bougres ! M'enfin ! Devoir passer par des pirates, des hisseurs de drapeaux noirs pour étancher ma soif ? Saperlipopette ! Dois-je me déguiser en Capitaine Haddock pour écumer les tripots, bande de Bachibouzouk ? Ou alors serais-je condamné, comme tant d'autres moussaillons, à fendre les flots pour arriver en quelques rivages lointains, mais apaisés où l'on m'offrira du thé à fumer pour rester éveillé à mon cauchemar marin qui continue ? H. L.