Les Nations-Unies ont choisi le 25 novembre pour marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes, la couleur orange a été retenue comme le symbole pour un monde meilleur pour toutes les femmes et les filles. Dans un communiqué rendu public conjointement par la Sûreté de wilaya de Naâma et la DAS (Direction locale de l'action sociale), à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, coïncidant avec le 25 novembre de chaque année, il est révélé que 32 femmes ont été violentées durant l'année en cours (de janvier à novembre 2020), contre 43 cas enregistrés en 2019, alors que de son côté, la DAS a indiqué que 105 femmes divorcées perçoivent une allocation du fonds de pension des femmes divorcées, ces dernières ne bénéficiant d'aucune pension alimentaire de leurs ex-époux, a-t-on appris. La sonnette d'alarme est tirée par les associations de défense des droits de la femme, notamment concernant les violences sous toutes leurs formes (au sein du couple, sexuelles et autres...), mais les plus tragiques sont les féminicides. Chaque année, à travers le territoire national, 8 000 femmes sont brutalisées, agressées, ou tuées. Un rappel historique de la célébration de cet évènement nous semble judicieux. Les Nations-Unies ont choisi le 25 novembre pour marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes, la couleur orange a été retenue comme le symbole pour un monde meilleur pour toutes les femmes et les filles. Après l'assassinat, en 1960, des sœurs Mirabal en République dominicaine, parce qu'elles militaient pour leurs droits ; elles devinrent alors les emblèmes du combat contre les violences faites aux femmes. En hommage à leur courage, cette journée sera célébrée chaque année à travers le monde. B. Henine