Le bilan des décès des personnes atteintes du cancer est alarmant dans la wilaya-délégué de Aïn-Séfra, ce qui a obligé le mouvement associatif à agir et à tirer la sonnette d'alarme à l'effet de mettre un terme au calvaire que subissent ces cancéreux. 39 décès ont été enregistrés dont Larabi Abdennour, un enfant de 13 ans et Khatiri Mostefa, la trentaine, décédés tous deux cette fin de semaine, depuis l'apparition des premiers cas des victimes de la pandémie du Covid-19. L'on déplore le manque flagrant de spécialistes au chevet des patients de la région, hospitalisés à l'EPH 240 lits de Aïn-Séfra. Ces derniers qui ne savent toujours pas à quel saint se vouer, continuent de subir le calvaire au quotidien, en l'absence d'un médecin-spécialiste qui pourrait alléger leurs souffrances. Certains poursuivent leur déplacement vers Mécheria (100kmx2 et plus, pour ceux des régions de Moghrar et Djéniène) pour des prescriptions médicales, alors que d'autres, épuisés, finissent par abandonner leur traitement et préfèrent demeurer, alités chez eux. Ils se contentent de se soigner à la maison. Le problème des soins des cancéreux de la région de Aïn-Séfra a été évoqué par plus d'un ; même le ministre de la Santé en personne est au courant de leur marasme. La sonnette d'alarme a été tirée depuis plusieurs mois, au moment où plusieurs victimes ont fini par succomber à la maladie. Plusieurs promesses ont été faites par la DSP de la wilaya de Naâma, voire même celle du ministre de tutelle, lors de sa dernière visite dans la wilaya le 29 juillet dernier, pour l'affectation d'oncologues vers l'EPH, mais en vain. On apprend que deux médecins-résidents seront affectés prochainement vers l'hôpital, mais la patience et les souffrances des malades et de leurs familles ainsi que les habitants de la région n'ont que trop duré. B. Henine
L'hiver s'installe dans la Saoura L'automne s'achève, laissant place à l'hiver. Les fortes pluies qui se sont abattues ces dernières 24h ont fait la joie des habitants de la région. Et les crêtes des monts des ksour se sont parées d'un manteau blanc. La vague de froid sévit également et la température est descendue brusquement frôlant actuellement la barre des 5° Celsius. Les routes et les rues à l'intérieur du tissu urbain sont perturbées en raison des points noirs (nids-de-poule et crevasses), ou encore les travaux au ralenti. Les détritus abandonnés sur les abords des rues ont obstrué les regards, transformant rues et ruelles en bourbier. B. H.
