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L'ex-chef de daïra de Sidi-Lakhdar, 2 ex-Drag de la Wilaya et la directrice du tourisme condamnés à 2 ans de prison ferme Massacre du patrimoine forestier à Mostaganem
Le verdict dans l'affaire des camps de toile sur le site balnéaire de Petit Port a été rendu cette fin de semaine par le tribunal de Sidi-Ali. Le procès a impliqué, rappelons-le, l'ex-chef de daïra de Sidi-Lakhdar, deux secrétaires généraux de la Wilaya, la directrice du tourisme, des investisseurs, des fonctionnaires des collectivités locales, deux agents de l'administration des forêts et un commissaire-priseur. L'ex-chef de daïra de Sidi-Lakhdar a été condamné à une peine de 2 ans de prison ferme. La même peine a été prononcée à l'encontre des deux anciens secrétaires généraux de la Wilaya et l'ex-directrice du tourisme reconnus coupables des chefs d'inculpation retenus contre eux. Huit investisseurs mêlés à cette affaire ont écopé d'un an de prison ferme. Les fonctionnaires des collectivités locales ont été condamnés à des peines d'emprisonnement avec sursis, les autres ont été acquittés. Les accusés sont poursuivis de détournement de terrains forestiers, construction sans permis, trafic d'influence, accaparement de biens forestiers, de déboisement avec l'abattage d'un millier d'arbres sans autorisation. Les contrevenants ont été présentés devant les instances judiciaires compétentes qui ont ordonné la mise sous contrôle judiciaire de tous les mis en cause en attendant leur comparution le jour du procès. La genèse de cette affaire remonte au mois de juillet 2018 quand des fonctionnaires de trois communes de la daïra de Sidi-Lakhdar ont lancé par voie de presse une adjudication pour la location d'une vingtaine d'espaces boisés à des investisseurs pour la réalisation de camps de toile en été mais sans toutefois consulter la Direction générale des forêts. Le tribunal de Sidi-Ali saisi de cette affaire, après les conclusions de l'instruction, a placé 22 personnes sous contrôle judiciaire en attendant leur comparution. Rappelons que le ministère public a requis à l'endroit de tous les auteurs des peines de prison ferme allant de 5 à 10 ans. A. Bensadok