Pour les organisateurs, «cette évocation participera modestement à perpétuer son œuvre. Des spécialistes s'y pencheront pour la disséquer et mettre en valeur ses multiples facettes. Ce sera aussi l'occasion de mettre en valeur de jeunes talents qui sont sur le chemin tracé par leur mentor». L'entreprise Emev Com organise, avec le soutien du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA), de l'Onda, de l'APC de larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou) et du village Taourirt Mokrane, un hommage au chanteur Idir, décédé le 2 mai 2020 et interprète de chefs-d'œuvre musicaux comme A Vava Inouva, Essendu, Azwaw ou Zwits rwits. Cette évocation se déroulera les 5 et 6 mars 2021 «dans le strict respect du protocole sanitaire», précisent les organisateurs. Le riche programme de cet événement comportera, durant la journée du vendredi 5 mars, une randonnée pédestre vers Assif n Berkmouhe ponctuée de haltes artistiques avec la participation de chanteurs, musiciens, conteurs et écrivains, dont Djamel Kaloun, Rachid Rezagui, Yasmine Taleb, Mohsa et Idir Tagrawla. Le lendemain, le samedi 6 mars, il est prévu une journée d'étude qui se déroulera à la bibliothèque communale de Larbaa Nath Irathen. Plusieurs témoignages et communications figurent à son programme, notamment celle de Abdemadjid Bali intitulée «Idir, l'humble et le phénix» ; de Ali Sayad, intitulée «De la Yannite à l'universalité» ; de Nacer Haddad «Yidir ou la culture sans frontière» ; Djamel Laceb «Pourquoi Esendu nous subjugue tant !», et enfin de Belaïd Tagrawla intitulée «Yidir ad yidir». Des débats sont également au programme. «Il y a des fins de parcours de vie qui signent l'existence pour l'éternité. C'est alors que la disparition physique du regretté laisse place au legs qui sera un témoin patent. Il rappellera aux générations futures ce qui a magnifiquement été fait par l'absent. C'est ainsi, que l'Histoire retient toutes celles et ceux qui ont consenti des grands efforts pour nous léguer des chefs-d'œuvre», lit-on dans la présentation de l'événement. «Avec la mort de Idir, c'est un pan de notre patrimoine qui s'en est allé. Désormais, il sera dans la postérité. Il fera partie de ceux qui ont marqué d'une manière indélébile l'art universel. Des générations témoigneront, étudieront et se pencheront pour disséquer sa production musicale de haute facture», est-il écrit plus loin. Pour les organisateurs, enfin, «cette évocation participera modestement à perpétuer son œuvre. Des spécialistes s'y pencheront pour la disséquer et mettre en valeurs ses facettes multiples. Ce sera aussi l'occasion de mettre en valeur de jeunes talents qui sont sur le chemin tracé par leur mentor». Ces deux journées d'évocation, à l'occasion du premier anniversaire de la mort d'Idir, seront organisées, principalement, par l'entreprise privée Emev Com, organisatrice d'événements culturels, notamment le Café littéraire et philosophique de Tizi-Ouzou. Kader B.