J'ose espérer que, s'il y a demain une pénurie de sucre, on ne va pas me l'imputer (voir billet du 23 mars 2021). Parce que, parfois, ils oublient de rigoler et se prennent trop au sérieux. Ça me rappelle l'histoire d'un poisson d'avril que j'avais mijoté aux débuts du Soir. J'écrivais que l'Etat avait reçu une grande quantité de 405 Peugeot neuves qu'il mettait en vente au prix de 200 000 dinars. Le lieu : le parking du stade du 5-Juillet. Le lendemain, imaginez la foule qui se pressait à l'endroit cité. On en riait aux larmes quand je reçus un coup de fil du secrétaire général du ministère de l'Industrie qui m'accusa de... troubles à l'ordre public ! Je vous le disais : ils ne savent plus rigoler ! Ah oui, le sucre ? Ce ne sera pas moi. Vous savez qui c'est ! M. F.