Durant plus d'une année, les citoyens de la ville de Aïn-Beïda ont vécu des moments cauchemardesques. De longues files se forment dès les premières heures de la journée avec une présence de personnes venant des wilayas voisines, comme celles de Khenchela, Souk-Ahras, Guelma et Tébessa et des centaines de véhicules obstruent la circulation. Point de liquidités, annonçaient les préposés aux guichets. Jeudi matin, devant les distributeurs et même à l'intérieur de la poste centrale, nous avons constaté que les clients, munis de leur ticket, étaient vite appelés par la voie sonore et lumineuse des 5 guichets mis à leur disposition. Les espaces qui étaient jadis noirs de monde sont presque vides. Il n'est pas facile d'oublier les moments passés avec des bousculades, des pickpockets, où le respect des gestes barrières était quasi impossible. Moussa Chtatha