L'état civil a été à l'ordre du jour d'un séminaire organisé conjointement par les services de la Wilaya d'Adrar et ceux du ministère de la Justice. La rencontre tenue en fin de semaine écoulée qui avait pour thème «L'état civil dans les wilayas du Sud, entre problématiques et solutions juridiques» a vu la participation des services de la Wilaya (Drag, DAL), des P/APC, des chefs de daïra, des magistrats mais aussi des enseignants universitaires. Les principaux points ou plutôt les problèmes soulevés par le premier responsable de la wilaya, lors de l'allocution d'ouverture, sont multiples, allant de la population résidente, qui est généralement nomade, à l'immigration clandestine, au mariage illégal... nécessitant, dira le wali, un suivi régulier et rigoureux des différents services de l'Etat (Intérieur et Justice). Ajoutant que la situation de l'état civil dans le Grand Sud est confuse, surtout dans les zones frontalières, où les mariages avec des ressortissants étrangers ou des immigrés clandestins ne sont pas enregistrés. Dans le même sillage, plusieurs interventions ont été abordées, axées sur la lutte contre la bureaucratie et les solutions pour l'endiguer, la modernisation de l'administration, la démocratie participative, la biométrie, les lois et les procédures de régularisation et bien d'autres sujets. Dans le même ordre d'idées, les P/APC des communes frontalières ont évoqué les difficultés rencontrées notamment dans les cas des décès et des mariages non enregistrés. Notons, enfin, que de nouvelles mesures portant sur les textes d'application, la révision des lois et la digitalisation des registres de l'état civil ont été proposées dans les recommandations lors de la clôture. B. Henine