Si la firme japonaise règne en maître sur l'hybridation, elle est encore aux abonnés absents en termes d'électrification totale, sur le marché mondial. Mais ce show-car, très proche de la série, entend prochainement rectifier le tir. À travers cet acronyme, qui sera repris par le futur modèle de série, Toyota veut signifier sa quête de neutralité carbone, voire «au-delà de zéro». C'est ce qu'indique le préfixe «BZ» (Beyond Zero), accompagné d'un «4» exprimant la taille moyenne du véhicule, quand le X souligne l'appartenance à l'univers des SUV. Ultra-optimisée, en alliant un empattement long à des porte-à-faux avant et arrière réduits, elle promet une habitabilité de première ordre, à l'image de l'espace aux jambes des places arrière similaire à celui d'une Lexus LS, dixit la voix officielle. Sachant que la limousine s'étend sur plus de 5,20 m de long, il s'agirait d'une véritable prouesse pour un véhicule dont le gabarit se situera aux alentours de 4,60/4,70 m. Potentiellement, le BZ4X ferait mieux que le Jaguar i-Pace, considéré comme l'une des références en rapport habitabilité/encombrement. En tous cas, il en met plein la vue, à bord, avec un «module de conduite» ambiance K2000, incarné par un volant «Yoke» en demi-lune qui n'est pas certain de passer les normes d'homologations européennes, dans un premier temps, malgré sa technologie inédite. Il combine un étrier de direction à un système de direction par câble qui permet au conducteur d'avoir un meilleur contrôle, en éliminant les interférences dues aux surfaces rugueuses de la route et au freinage, donnant ainsi une réponse plus précise en fonction de la vitesse du véhicule et de l'angle de braquage.