Le 1er Salon international de l'instrumentation, des équipements et du matériel médical, inauguré jeudi dernier, à Alger, a drainé plusieurs entreprises récemment créées, versées dans la production des équipements médicaux et des produits paramédicaux. L'occasion pour nombre d'entre elles de faire la promotion de leurs productions. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Placé sous le thème «L'innovation technologique médicale : un défi scientifique, économique et social», le 1er Salon international de l'instrumentation, des équipements et du matériel médical en Algérie, a ouvert ses portes aux professionnels jeudi à l'Ecole supérieure d'hôtellerie et de restauration d'Alger à Aïn-Benian. Une manifestation qui, selon l'organisateur, RH International communication, vise à renforcer la vision innovante dans le secteur de la santé. «Le Salon affiche volontiers son rôle de carrefour des professionnels de la santé de différentes disciplines : médecins généralistes, médecins spécialistes et paramédicaux. C'est une véritable vitrine de l'offre des équipements médicaux, chirurgicaux et des technologies», précise-t-on. Cette rencontre professionnelle a été justement l'occasion pour nombre d'entreprises privées, fraîchement arrivées sur le marché national, de présenter leurs produits et de se faire connaître. «C'est une chance pour faire la promotion de nos produits», affirme d'emblée le gérant de Cevipharm Prod, Yacine Boudjemaâ. Spécialisée dans la fabrication des produits parapharmaceutiques et des désinfectants de haut niveau, cette société a vu le jour en 2020. «Nous avons remarqué que les désinfectants des instruments médicochirurgicaux et tous les désinfectants utilisés en milieu hospitalier proviennent de l'importation. Nous nous sommes alors lancés pour fabriquer un produit algérien conforme aux normes exigées et dont les prix défient toute concurrence», souligne le jeune gérant. Il cite ainsi l'exemple du Pretadex, un prédésinfectant pour le matériel médicochirurgical, dont le prix oscille entre 10 000 et 12 000 dinars, alors que son produit est cédé entre 6 500 et 7 000 dinars. Ces prix concurrentiels, précise-t-il, ne signifient pas que ces produits ne soient pas de qualité. «Nous disposons des bulletins d'analyses qui attestent de leur qualité», ajoute-t-il. La promotion des nouvelles technologies en matière de diagnostic médical et radiologique a été également au rendez-vous. Parmi ces nouveautés, un appareil de mesure et d'analyse qui précise la composition corporelle des personnes, exposé par InBody Algérie versée dans le matériel spécialisé en l'impédancemétrie professionnelle. «Les analyseurs de composition corporelle InBody fournissent plus de 40 données, notamment les niveaux des graisses, des muscles et leur répartition dans le corps. Ces résultats permettent d'évaluer le niveau de santé de la personne et d'identifier les premiers signes de maladie», explique Chergui Toufik, directeur de InBody Algérie. Pour lui, cet outil est devenu incontournable pour nombre de spécialités de la santé, telles que la nutrition, l'oncologie, la néphrologie, la cardiologie et l'orthopédie, mais aussi pour le sport de haut niveau. «L'impédancemétrie professionnelle peut également être utilisée dans la médecine scolaire afin de prévenir l'obésité chez les enfants», note le directeur de InBody Algérie. Etalé sur trois jours, le 1er Salon international de l'instrumentation, des équipements et du matériel médical en Algérie a connu la participation de près de quarante exposants du secteur des équipements médicaux, chirurgicaux et des technologies. Ry. N.