Cuba annonce un vaccin anti-Covid-19 efficace à 92%. Une injection, une seule et tu ... ... franchis 7 mètres à la perche, retombant 10 mètres plus loin à la longueur ! Partant du constat qu'internet est limité, voire coupé à cause de la triche au bac, on peut légitimement se poser des questions. Sur papier, pas sur le net, parce que ces questions peuvent ne pas vous parvenir ! Si, ce jeudi, dernier jour des épreuves, ou l'année prochaine, une ou un candidat se fait attraper avec une antisèche collée à l'étiquette de sa bouteille d'eau minérale, faudra-t-il interdire l'eau aux examens ? Si d'autres, encore plus astucieux, impriment des corrigés de sujets sur leurs « m'hadjeb », doit-on bannir les m'hadjeb et autres sucreries imprimables des salles d'examen ? Et si, encore plus astucieux qu'astucieux, des loulous arrivent à imaginer un système de bulles d'air flottantes qui leur renverraient par réflexion, au-dessus de leurs têtes, des réponses inscrites dedans en compression d'oxygène sympathique, faudra-t-il, là aussi, interdire l'air ? On risque alors de se retrouver devant des cas de figure insolubles. Un candidat privé d'air peut tourner de l'œil et défaillir. Il faudra alors appeler en renfort les pompiers. Le ministère de l'Education interdira-t-il de fait l'examen du baccalauréat aux élèves dont le papa ou la maman est pompier ? Pis ! Devra-t-on refaire passer le bac à tous les pompiers détenteurs de ce diplôme ? Ne serait-il pas alors plus judicieux de supprimer l'examen sous sa forme actuelle ? Et le remplacer par un oral à toutes les épreuves ? C'est une possibilité. Mais qui va vite se heurter à un autre écueil. La parole n'étant pas totalement libre, un candidat peut-il se faire embarquer en plein oral par les flics ou les gendarmes parce qu'il aura trop parlé, se l'aura trop ouvert, dit trop de choses ? Et son examinateur, itou, hop, dans le fourgon aussi, parce qu'il l'aura écouté ? J'ai la nostalgie du bac d'avant ! Je maudis l'inventeur d'internet. Et par-dessus tout, désormais, je ne mangerai plus de m'hadjeb ! Juste du thé que je fume pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
