En qualifiant le climat trouble qui préside aux relations algéro-marocaines d'héritage du passé, Mohammed VI fait abstraction de toutes les hostilités présentes dirigées contre notre pays. Le silence sur le dérapage de son ambassadeur à l'ONU et l'«oubli» de l'affaire Pegasus nous donnent à penser que le souverain marocain est peut-être mal renseigné sur l'ampleur de la crise. Croire qu'une réouverture des frontières réglerait tout relève de la légèreté en politique. Vous avez touché à notre unité nationale en demandant officiellement à New York «l'indépendance de la Kabylie» et vous avez espionné nos dirigeants en collaboration avec les sionistes. Il faut un peu plus qu'un discours conciliant pour réparer le mal ! Il faut des excuses ! M. F.