Ce sont des associations communales et de wilaya, des organisations nationales à l'image des Scouts musulmans et du Croissant-Rouge algérien, des oulémas algériens, des influenceurs sur la toile, des journalistes, des artistes et des anonymes qui se sont mobilisés depuis 5 jours, déjà, afin de collecter le montant de 1,2 milliard de cts dans l'objectif d'acquérir 100 concentrateurs d'oxygène au profit des 4 EPH que compte la wilaya, et ce, sous le slogan générique de « Oxygène El-Tarf». De fait, les citoyens de tous niveaux et conditions sociales ont mis la main à la poche pour que cette initiative citoyenne et louable puisse voir le jour et se concrétiser, réellement. « Nous avons pu accumuler des sommes conséquentes et nous comptons poursuivre cette quête humaine jusqu'à pouvoir arriver au montant fixé. L'opération est en progression constante et exponentielle et elle semble faire tâche d'huile parce que toutes les communes se sont mobilisées pour la réussite de l'opération «Oxygène El-Tarf». «C'est une opération purement caritative sans colorations ou tendances politiques. Notre seul et ultime objectif est de clore le problème récurrent du manque d'oxygène au niveau de nos établissements de santé. La Covid-19 connaît dans notre région une flambée et le seul palliatif est et reste l'oxygène pour les personnes atteintes», indiquera, avec ferveur mélangée à une certaine amertume, le président de l'association de la drépanocytose de la wilaya d'El-Tarf, M. Abdi Khemissi. Dans la même veine et sous la même casquette de l'opération «Oxygène El Tarf», l'homme d'affaires Torche Boudjemaâ, le propriétaire de l'usine d'eau minérale Bouglez a fait la commande de 55 concentrateurs d'oxygène pour un montant de 1 milliard de centimes, et ce, auprès d'un fournisseur local de la wilaya de Annaba, c'est ce qu'a indiqué le député Mebarek Hamdaoui aux membres de cette initiative citoyenne. Cependant, le collectif «d'Oxygène El Tarf» compte dans les prochains jours solliciter l'aide précieuse des unités de fabrication de médicaments, à savoir Biocare et Inphamedis ainsi que les industriels versés dans l'agroalimentaire (Saca, Aurès conserves, Minoterie Bousbaâ, etc.). Reste que cet élan populaire de solidarité et philanthropique afin de combattre cette pandémie mondiale est un point positif et dénote le fait que la société algérienne tient encore, tout simplement, à la vie avec un grand V. Colère des souscripteurs AADL Devant les tergiversations et les atermoiements des responsables de l'agence régionale de l'AADL (Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement), sise dans la ville de Annaba, quant à la fixation finale de la date de distribution des logements, 70 souscripteurs du site 1 000 logements AADL de la commune d'El-Tarf ont observé, hier, un sit-in de protestation devant ladite agence. Joint par téléphone, le président de l'association des souscripteurs 1 000 logement d'El-Tarf a révélé que le directeur a donné son aval pour la tenue d'une réunion de coordination en présence du wali d'El-Tarf, et ce, au niveau du siège de la wilaya, ce lundi matin 9 août. Et d'ajouter : «Lors de cette réunion, nous camperons sur notre position sur le point de la distribution des logements ce 20 août à l'occasion de la fête nationale du Moudjahid. Une date-butoir, pour rappel, qui a été décidée et approuvée auparavant par les autorités. Dans le même sillage, nous nous informerons des suites qui ont été données aux 115 recours formulés par des souscripteurs dans le dessein d'un transfert vers le site 1 000 logements d'El-Tarf ». Notre interlocuteur a indiqué, ferme et intransigeant, que « le 20 août doit être la date-butoir pour la distribution des logements. C'est un projet qui accuse plusieurs années de retard et nous sommes des pères de famille locataires et nous vivons dans des conditions très précaires. Le cas échéant, nous serons tenus et obligés de recourir à l'organisation d'un sit-in permanant devant le siège de la Wilaya, en déployant des tentes, et ce, jusqu'à la satisfaction totale de l'ensemble de nos revendications qui sont légitimes et légales». Daoud Allam
