En prévision de la rentrée scolaire 2021-2022, ce sont 398 099 élèves qui rejoindront le 21 septembre les bancs de l'école. Une reprise que redoutent beaucoup de parents estimant que leur enfant, même s'il passe au palier suivant n'a pas le niveau requis dans plus d'une matière. Les raisons à cela, les grèves répétées induisant des cours accélérés et condensés ou encore un climat instable en raison de la pandémie, mais aussi des grèves qui n'ont pas offert à l'enfant toutes ses chances d'assimiler au mieux ses leçons. Afin de combler ces lacunes, des parents optent pour des cours de soutien scolaire avant la rentrée officielle. Ainsi, nombreux sont les parents qui ont recours à des enseignants pour des cours particuliers dans différentes matières : l'arabe, les maths, l'anglais... «Mon fils qui est en 5e année scolaire est très faible en arabe, j'ai alors demandé autour de moi qu'on m'indique un bon professeur d'arabe et heureusement, j'en ai trouvé une qui l'encadre depuis maintenant une semaine moyennant 1 500 DA pour six séances.» Une mère de famille nous explique, quant à elle que ses deux enfants en 4e et 5e année scolaire ont un niveau faible et ne parviennent pas à assimiler leur cours. «Je ne peux pas me permettre des cours particuliers, alors je leur fais moi-même les révisions en suivant leurs cahiers de classe et les exercices déjà faits. Nous avons entamé les révisions il y a plus de deux semaines pensant que la rentrée était pour le 1er ou le 9 septembre.» D'autres parents ont préféré inscrire leurs enfants au niveau d'écoles privées qui se sont converties durant cette période d'avant la rentrée, en proposant «des promotions spéciales rentrée scolaire». Le prix est fixé chez certaines écoles à 2 000 DA par mois pour les enfants âgés entre 6 à 13 ans, proposant des cours de soutien pour les langues anglaise, française et le calcul mental. Les adultes à partir de 14 ans ont le choix avec un programme interactif dans plusieurs disciplines, avec des classes de pas plus de 12 élèves. Amel Bentolba