C�est un roman inspir� d�une mani�re plut�t historique, quoique v�ridique, mais l�auteur Ahmed Bench�rif voulait enrichir le contenu de son livre par d�autres personnages tels que Kada Aroudj, Bouja�da et autres l�gendaires qui, comme Mohamed (la vedette), aimaient la vie comme des insectes qui bourdonnent autour des plantes, tels le papillon, l�abeille et autres. Mohamed avait plant� un rosier qui donnait d�j� des fleurs, juste pour se rapprocher de celle qui �tait ses r�ves. Mais un jour, suite � l�assassinat d�un l�gionnaire, dont l�auteur du crime resta m�connu, Mohamed voulant faire marquer de son emprunte la r�volution, il lan�a de ce fait � certaines gens et plus particuli�rement � l�administrateur que c�est lui qui a commis le crime H� ! H� ! H� ! C�est moi qui l�ai tu�. II �copa alors de 13 mois de prison, jusqu�� ce que l�enqu�te d�couvrit que le criminel �tait un autre, il fut donc lib�r� Dans la pr�face, la professeur et po�tesse Arwa Charif dira � propos de l�auteur et de son ouvrage : �Ahmed Bencherif reconstitue les fragments de souvenirs qui estampent sa ville natale A�n-Sefra dont des figures symboliques esquissent la m�moire. Il rend hommage � des personnages l�gendaires dont la soci�t� recherchait la compagnie par les joies qu�ils cr�aient, les �nigmes qu�ils posaient. Ils �voluaient dans leur espace naturel, jamais refoul�s, ni honnis.� Et plus loin : �C�est un frappeur de l��il, dont le ph�nom�ne �chappe � l�analyse scientifique ; c�est un mythomane qui raconte plaisamment ses anecdotes, un maraudeur int�gr� socialement pour nourrir sa famille nombreuse, un idiot qui surprenait ses d�tracteurs. L�auteur sauvegarde l��me de la cit� ch�rifienne en la tissant dans une po�tique de l�espace et en suivant la trace d�un personnage omniscient. Il s�agit du vaniteux dont la construction de la personnalit� caden�ait et poussait la trame vers un conflit psychologique du personnage principal qui se projetait vers une ambition h�ro�que. C�est Mohamed qui avait cru � sa victoire sur soi-m�me, en se forgeant un personnage qu�il n��tait pas. Il assume son propre r�le pour se distinguer et nourrir la chronique du village, �branl� par un meurtre sur la personne d�un l�gionnaire qui incarnait le mal. L�analyse psychanalytique soutenait la qu�te du vaniteux vers un meilleur personnage plus attrayant, plus renomm�, pour �tre le meilleur et rien que le meilleur. Voil� alors qu�un meurtre est commis sur la personne d�un l�gionnaire qui incarnait le tyranneau des bistrots, de la caserne, de la rue. Mohamed se culpabilise et va au bout de sa propre logique psychologique. � Le livre compte 368 pages, il est �dit� par les �ditions Darouh. Dr Ahmed Bencherif et l�auteur de Marguerite Tome I et II , l�Odyss�e, la Grande Ode.
