Le secteur de l'éducation a été secoué, hier mardi, par une grève à l'appel du syndicat autonome du Cnapeste. Le mouvement de protestation de deux jours renouvelable chaque semaine, sera appuyé ce mercredi par un rassemblement à partir de 11h devant le siège de la direction de l'éducation avec comme mot d'ordre :«la satisfaction intégrale de la plateforme de revendications de wilaya et la concrétisation du contenu des différents PV». Pour cette première journée de grève ,le taux de suivi est estimé «à 80% dans les trois paliers d'enseignement» par le coordinateur du conseil de wilaya du Cnapeste , Slimane Zenati, qui s'insurge contre «les nombreuses insuffisances» soulevées par les syndicalistes dans le secteur de l'éducation. A titre d'exemple, le coordinateur du Cnapeste citera «les poursuites judiciaires à l'encontre des syndicalistes, la politique de l'immobilisme et le désengagement des services à solutionner les problèmes des enseignants». La grève cyclique de deux jours par semaine suivie de rassemblements synchronisés, à travers l'ensemble des wilayas du pays vise, également indique le Cnapeste dans une déclaration, à dénoncer «au plan national, la remise en cause qui ne dit pas son nom des acquis des enseignants, arrachés de haute lutte, liés notamment à la révision du statut particulier, aux œuvres sociales et à la promotion aux grades supérieurs». Tout en exigeant dans la même déclaration, «la réintégration sans condition de Benmoussa Azzedine, membre du conseil national avec recouvrement de tous ses droits», le Cnapeste réclame «l'installation de la commission mixte (MEN/Cnapeste) pour débloquer des postes budgétaires de promotion comme inscrit dans le procès-verbal du 19 mars 2015, la sauvegarde des profils de carrière pédagogique et administratif tel que stipulé dans le décret exécutif 12/40 avec introduction de passerelles entres les deux profils, le lancement effectif de la médecine du travail et le maintien des représentants des trois paliers dans les commissions des œuvres sociales ainsi que la mise sur pied de la commission gouvernementale chargée de recenser les biens des œuvres sociales».