13 citoyens, 10 policiers bless�s, et 60 personnes interpell�es, des institutions publiques saccag�es (da�ra, inspection des Imp�ts, Sonelgaz et un commissariat de police). Bilan : pr�s de deux millions de dinars de d�g�ts. C�est � la suite d�un match de football opposant deux clubs de la m�me division en l�occurrence l�ASBG de Bordj-Ghedir et du ROC de Ras-El-Oued chacun des deux clubs se bat pour l�accession Interr�gions Est, palier pr�c�dant la nationale II. Le match s�est d�roul� jeudi � Bordj-Ghedir o� cette derni�re est sortie vainqueur (1-0). Selon les citoyens de Ras-El-Oued, des supporters de l��quipe ROC se ont vu interdire l�entr�e du stade par la police malgr� l�achat de billets. Ce qui apparemment a d�clench� la vague de violence. En effet, si la police n�avait pas pris les dispositions s�curitaires, le stade de Bordj-Ghedir serait devenu le colis�e de l�empire romain o� l�on a jet� les protagonistes aux lions pour le plaisir des spectateurs. Le vendredi, � Ras-El- Oued, des jeunes se sont accapar�s la rue pour exprimer leur m�contentement. Ils se sont pris aux institutions publiques, aux affiches des candidats toutes tendances politiques confondues, et les forces de s�curit� ont utilis� du gaz lacrymog�ne pour d�courager les jeunes d�cha�n�s. Selon des sources, la violence autour d�un match n�est qu�un pr�texte de luttes sociales dont le g�n�rateur est le ch�mage, le manque de loisirs, la malvie et la corruption qui gangr�nent les institutions r�publicaines. La violence serait-elle devenue une culture qui �chappe � l�ordre r�publicain ?