Pour l'animation des soirées de Ramadhan, on a mis le paquet cette année et les femmes sont venues en force pour chanter et rivaliser avec les chanteurs des différents styles, notamment le Chaâbi. Dans le programme des soirées de Ramadhan de cette année, on a remarqué que les programmateurs des différentes institutions ont fait appel aux chanteuses qui sont venues en force et bien décidées à montrer leurs belles voix. Parmi, ces chanteuses, on retrouve les grandes dames telles que Nardjess qu'on ne voit sur scène que rarement ces dernières années bien qu'on ait annoncé son retour et qu'elle a gardé toutes ses qualités artistiques ainsi que sa belle voix et Naima Dzirya qui se produit depuis longtemps en France. On a remarqué également le retour de Meriem Wafa qui passait régulièrement à la télévision au milieu des années 1970 et qui fut découverte tout comme Nardjess et Nadia Benyoucef, dans l'émission «El Hane Wa Chabab» dans sa première version, animée par Moatti Bachir et Seloua. Il y a également les chanteuses d'andalou Nassima Chabane et Beihdja Rahal qui reviennent chaque année à l'occasion du Ramadhan. Les andalouses Zakia Kara Torki, Lamia Madini, Lila Borsali et Rym Hakiki ont été programmées pour donner des concerts dans des salles telles que El Mouggar, IbnKhaldoun et Ibn Zeydoun tout comme Latifa Benakkouche, Meriem Benallal, Nawel Iloul et Hassiba Abderraouf qui reste parmi les chanteuses les plus demandées pour les fêtes familiales. Il est à noter que la plupart des chanteuses passées par l'école andalouse ne se sont pas mises, uniquement ces dernières années, au Hawzi, ce qui est naturel, mais aussi à la chansonnette moderne pour répondre à une certaine demande. La concurrence est rude C'est le cas de la pionnière de la chanson andalouse Nassima Chabane qui a depuis longtemps décidé de mettre du rythme dans ses concerts en reprenant des chansons de Chaâbi moderne et même à chanter en français. Donc, aux côtés des chanteurs tels que Andelkader Chaou, Hamidou, Zine Bouchâla, Mourad El Baez, Mehdi Tamache et Dib El Ayachi, il y aura des chanteuses de Hawzi et de variétés Comme NaÎma Dalila Naim qu'on ne voit pas souvent, Yasmine Amari, Radia Manel et Karima Essaghira. Il faut noter que les femmes sont également présentes dans les autres villes, notamment à Oran où l'on retrouve la voix d'or de Souad Bouali, et Selma Kouiret, l'ancienne chanteuse du groupe mediterraneo et Leïla Benmrah et à Constantine avec Yasmin Lamari et Teyoucha. Il est à noter que toutes les villes ont préparé cette années un programme riche avec des chanteurs et chanteuses connus comme le Mostaganemois Noureddine Benatia,Hocine Lasnami, les groupes El Ferda et Lemma El Becharia qui est, rappelons-le, constitué uniquement de femmes, mais aussi de jeunes amateurs. Donc, la scène musicale algérienne n'est plus dominée uniquement par les hommes et face à ces belles voix qui montent, la concurrence est rude.