« Nous l'avons dit à maintes reprises, qu'à chaque rendez-vous historique et national, certains tentent de semer le doute et de gâcher les élections, aux dépens de l'Algérie et de sa stabilité ». Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a répondu hier à certaines parties qu'il a qualifiées d'«auteurs du désordre», lesquelles selon lui, «ambitionnent de faire échouer les élections présidentielles du 18 avril 2019». L ors du deuxième jour de visite de travail dans la wilaya de Djelfa, en présence des membres du gouvernement, Bedoui a réagi aux marches et sit-in contre la continuité du président Abdelaziz Bouteflika. « Nous l'avons dit à maintes reprises, qu'à chaque rendez-vous historique et national, certains tentent de semer le doute et de gâcher les élections aux dépens de l'Algérie et de sa stabilité », a affirmé le ministre. Et d'ajouter : «Ces personnes qui plaident pour la destabilisation, doivent savoir que la force de l'Algérie réside dans la force de ses institutions. Et que nous sommes ancrés dans notre Algérie, nous construisons notre force sur celle de nos institutions». Avant d'ajouter : « Je ne suis pas un homme politique, mais je suis l'actualité politique. Nous ne devons jamais nier les projets réalisés par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika ». Ajoutant : « Oui, nous devons reconnaître que l'Algérie est sortie, grâce au travail du président de la République, de la plus grande crise sécuritaire qu'à connue le pays depuis l'indépendance ». En citant les réalisations du président, le ministre souligne : «Il est vrai que les réformes sont survenues d'une manière graduelle, mais le pays a regagné sa stabilité. Toutes les réalisations, infrastructures, logements et établissements scolaires universitaires sont un acquis pour les citoyens ». Energies renouvelables, l'alternative Lors de sa visite, le ministre a déclaré dans un autre contexte, que de nombreuses personnes ignoraient les qualifications et le potentiel en énergie solaire et en gaz naturel de l'Algérie. Le ministre a souligné que nous pouvons exporter ces énergies et générer de la richesse. Surtout que nous avons fixé un objectif pour produire 22.000 mégawatts à l'horizon 2030. Par ailleurs, Bedoui ajoute que la culture de l'exploitation des énergies renouvelables doit être inculquée à tous nos citoyens. Le ministre a déclaré que tous les programmes de développement, quelles que soient leurs sources de financement, s'inscrivent dans le cadre du programme du président. Ce qui garantit, selon lui, l'uniformité effective de la vision intersectorielle, et tout le monde devra valoriser le travail des pouvoirs publics au service des citoyens. « Nous ne pouvons pas parler d'électricité en milieu rural, sans parler d'électricité en agriculture; notre objectif est de répondre aux besoins de la population rurale et de soutenir le secteur agricole », a affirmé Bedoui. D'autant plus, affirme-t-il, qu'«aucun pays n'a fait ce que l'Algérie a réalisé en matière de raccordement en gaz naturel et en électricité. Et ceux qui veulent discréditer nos réalisations sont eux mêmes non crédibles». Par ailleurs, le ministre a inspecté certains projets dans la commune d'Ain Al-Ebil, et inauguré la centrale solaire qui s'étale sur une superficie de 80 hectares et produit 53 MW. « 188 milliards de centimes ont été aussi alloués dans le programme quinquennal d'électricité dans le milieu rural 2015-2019 à Djelfa, pour la réalisation de 750 km de lignes électriques. Il faut citer aussi les 470 milliards de centimes de raccordement en gaz naturel, qui a atteint un taux de couverture de gaz dans la wilaya de 88%, couvrant 34 communes ».
