Comme il fallait s'y attendre, le verdict de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) concernant l'affaire de dopage impliquant le milieu de terrain défensif de l'USM El Harrch Bilel Naili, n'a pas été clément. Contrôlé positif à la cocaïne après un test antidopage inopiné effectué le 26 janvier dernier au stade 1er Novembre à l'issue de la rencontre USM El Harrach- RC Relizane comptant pour la 19e journée du Championnat de Ligue 2 (1-0), le joueur incriminé s'est vu infliger la suspension de quatre années, soit la même sanction dont a fait objet quelques semaines plus tôt le joueur du MC Alger Hichem Cherif El Ouazzani, contrôlé lui aussi à la cocaïne. «La commission de discipline qui s'est réunie jeudi 28 février a annoncé la suspension du joueur Naili Bilel né le 15/06/1986 à El-Harrach, titulaire de la licence n°686051001 de l'USMH, pour une durée de 4 ans ferme de toutes compétitions ou activités sportives à compter du 20/02/2019 plus 200.000 DA d'amende», écrit l'instance dirigeante de la compétition nationale sur son site. Réagissant à cette lourde sanction qui précipite sans doute la fin de sa carrière (il a 32 ans), l'ancien joueur de la JS Kabylie et du CR Belouizdad continue à plaider son innocence. «Je suis victime d'une injustice. Je n'ai jamais effectué ce test antidopage comme le prétend la commission médicale de la FAF à la fin du match face au RC Relizane. Je ne vais pas me laisser faire. J'irai au laboratoire de Lausanne pour demander qu'on me fasse un test ADN pour prouver que l'urine prélevée ce jour-là n'est pas la mienne. Je prouverai alors mon innocence et je traînerai les personnes qui m'ont accusé à tort devant les tribunaux», a déclaré Naili qui doit toutefois suivre une longue procédure pour tenter de prouver son innocence, lui qui n'a même le visa pour se déplacer en Suisse…