Il a été enregistré au cours de l'année 2018 plus de 557 cas de tuberculose, selon la coordinatrice du programme de lutte contre cette maladie contagieuse, le Dr Hassaine Brixi. Cette maladie, considérée comme presque éradiquée en Algérie, revient en force avec de nouvelles formes «plus sévères et qui touchent des organes autres que les poumons», soulignent les spécialistes, réunis à la bibliothèque de la faculté de médecine pour débattre «du dépistage et de la prise en charge médicale de cette maladie infectieuse et contagieuse qui a connu une évolution dans ses formes pathologiques et prophylactiques». L'Algérie n'est pas un cas isolée car, de par le monde, cette maladie revient en force, et selon le rapport de l'Organisation mondiale de la santé, «ses causes sont multiples, dont la pauvreté, la malnutrition et l'absence d'hygiène». En Algérie, le nombre de cas de tuberculose extra-pulmonaire s'élève à plus de 15.408, dont 680 cas enregistrés pour la seule année 2018, et ce nombre «est revu à la hausse car il ne concerne que les personnes dépistées». L'objectif des spécialistes étant «l'application des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé visant l'éradication de la tuberculose sous toutes ses formes à l'horizon 2030». A titre, l'OMS a mis en exécution un nouveau programme de lutte contre cette maladie. Il sera appliqué prochainement en Algérie.
