Combien d'athlètes ont préféré quitter le pays vers d'autres cieux plus cléments ? L'on cite généralement le sport roi lorsqu'il s'agit de remettre en question des dysfonctionnements dans le mouvement sportif national. L'on oublie que ces transgressions touchent toutes les disciplines, au moment où personne n'a osé prendre le taureau par les cornes, sauf qu'en foot, on a fuité des documents. Pourtant le sport est une valeur propre et n'a pas besoin de telles démonstrations pour le jeter en pâture, il était à deux doigts d'atteindre le haut de l'affiche. L'ancien ministre des sports est plusieurs fois cité, Ould Ali en est quelque peu la cause de cette cacophonie, des préjudices quant aux futurs résultats de nos athlètes. L'installation d'un nouveau ministre connaisseur pourrait sauver les meubles. Si non, il ne faut plus parler de performance, ce sera donc, le retour progressif vers le sport de loisir. Des documents (officiels) sur le processus du déroulement de l'assemblée générale élective de la Fédération algérienne de football (FAF), tenue le 20 mars 2019, ont été divulgués, ils ont dévoilé au grand jour toutes les violations des statuts de la FAF et de la FIFA. Cela n'a pas servi à grand-chose puisque quelques jours plus tard, les bilans (moral et financier) de la récente assemblée générale ordinaire sont passés comme une lettre à la poste. Il y avait plus grave dans les autres disciplines, mais bouche cousue. Des présidents de fédérations déclarés inéligibles sans raisons valables. Des voix s'élèvent et le débat reste ouvert. A la lecture de la lettre du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) adressée au président de la commission électorale de la FAF, le procès-verbal de la commission électorale, et le procès-verbal de la séance de l'AG Ex qui met en lumière un enchaînement de transgressions, c'est tout le sport Algérien qui vient de dégringoler. Des articles et des statuts adoptés en AG Ex et portant composition de l'assemblée générale ont été transgressé. L'on se rappelle aussi que la crise créée gratuitement entre le comité olympique et le ministère de la jeunesse et des sports n'avait point permis à notre sport de s'épanouir. Un conflit dont certains présidents étaient touchés, Ould Ali pendant ce temps, avait prié Mustapha Berraf de démissionner de son poste, une absurdité jamais produite auparavant. Suite au refus du ministère de la jeunesse et des sports de signer le dossier de sortie pour les 24 athlètes jeuenes athlètes scolaires sélectionnés pour prendre au Mondial d'athlétisme prévu à Nancy en France du notre équipe nationale scolaire s'est vue donc déclarer forfait pour ces joutes combien importantes au moment où son président Izem Abdelhafid en a fait un objectif à la hauteur de l'événement. Ce sempiternel coup fourré des services de la direction de la jeunesse et des sports avait mis dans une position très inconfortable le Ministre Ould Ali, lequel ne savait plus sur quel pied danser. C'est loin d'être fini, les 30ème Jeux Olympiques de Londres s'ouvraient avec un scandale, trois Algériens étaient les auteurs, engagés dans ces JO. Ces derniers auraient commis l'impair de voler dans l'enceinte même du village olympique trois vélos appartenant à l'équipe cycliste suédoise, notre sport a donc réussi à atteindre son plus bas niveau. D'autres scandales d'athlètes fugueurs, dont une fille, avaient éclaté, des anomalies, loin de permettre l'évolution de notre performance. Combien d'athlètes ont préféré quitter le pays vers d'autres cieux plus cléments en termes de finances, laissant filer la performance nationale au profit d'autres nations. Après les sélections algériennes de cross-country sur qui, les espoirs étaient permis, pour prendre part au rendez-vous Mondial Danois, deux clubs Algériens de volleyball, une sélection nationale junior de judo et une équipe Algérienne de Taekwondo de se voir priver de visas donc, de sortie du territoire en raison d'aspect administratif et probablement financier qui continuent de faire défaut. Même l'infrastructure pose problème, rien ne va plus, puisque bon nombre de nos installations sportives loin d'être fini, plusieurs d'entres elles, sont au stade embryonnaire, construits sans normes internationales ou destinées à des adhérents qui payent chèrement leurs cartes. D'autres carences viennent s'ajouter à un nombre croissant à l'image d'un plan de charge conséquent ou d'un suivi minutieux des athlètes. L'aspect financier en est aussi la cause de cette cacophonie, à comparer avec les nations étrangères. Il est vrai que l'argent ne coule plus à flot et l'austérité est plus que souhaitée, mais l'athlète mérite d'être pris en charge d'une manière considérable. Aujourd'hui, la barre est plus haute, les rations sont contrôlées en direction des athlètes sommés d'aller dans les différentes finales ou encore (pour certaines), monter sur une des marches du podium à Tokyo ». « Les fédérations devront ou devaient dénicher le ‘'nerf de la guerre'' ailleurs, elles ne doivent pas attendre celui provenant uniquement de la tutelle. Mais les sponsors devraient aussi jouer leur rôle, celui de contribuer au développement du sport, pas uniquement le football d'en bénéficier». Cela dit, la dernière ligne droite a déjà débuté et les athlètes sont avides de goutter à la véritable préparation et disposés à faire bonne figure à Tokyo, sauf que tous ces problèmes devraient disparaitre de leur chemin.