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Le poisson à Tipasa.. Entre abondance et rareté sur les tables du f'tour
Publié dans Le Temps d'Algérie le 02 - 06 - 2019

L'insolence des prix est une aberration, soutient-on, car cette abondance de poissons sur les étals n'est pas reflétée sur les tables de f'tour (rupture du jeûne) de la majorité des familles rebutée par cette hausse excessive des produits de la mer.
De nombreux visiteurs de la poissonnerie de la ville de Tipasa se sont découvert, ces jours-ci, un nouveau hobby consistant en l'admiration de la belle palette de poissons en tous genres exposés à la vente sans pour autant les acquérir à cause de leurs prix jugés exorbitants, constate-t-on sur place. L'insolence des prix est une aberration, soutient-on, car cette abondance de poissons sur les étals n'est pas reflétée sur les tables de f'tour (rupture du jeûne) d'une majorité des familles rebutée par cette hausse excessive des produits de la mer.
Mais qu'à cela ne tienne, la poissonnerie du port de pêche et de plaisance du centre-ville de Tipasa, à quelques encablures des ruines romaines, n'a jamais été aussi animée qu'en ce mois sacré du Ramadhan durant lequel des visiteurs de tous bords viennent se délecter à la vue des différents fruits de la mer offerts à leurs yeux, ignorant les conditions d'hygiène douteuse de leur conservation, selon nombre de citoyens. Si certains citoyens viennent pour le plaisir des yeux, d'autres par contre n'hésitent pas à mettre la main à la poche pour acquérir crevettes et différentes sortes de poissons blancs à la chair savoureuse, outre leur haute valeur nutritionnelle, dont ils agrémenteront, le soir venu, leurs tables de f'tour.
La bourse relativement stable
A Tipasa, les cours du poisson sont demeurés quasiment les mêmes depuis le début du mois sacré de Ramadhan. Un fait injustifié selon certains par l'envolée des prix affichés. En effet, depuis le premier jour du mois sacré, le prix du kilogramle de crevettes est maintenu à un seuil de 2500 DA, contre 3500 DA pour la crevette royale. Le kilogramme d'espadon est, quant à lui, proposé à 2400 DA contre 1600 DA à 2000 DA pour le kilo de daurade et de mérou.
A l'opposé de ces poissons destinés aux riches, comme d'aucuns le considèrent, la sardine et la bouillabaisse (variété de poissons pour faire une soupe) sont écoulées dans une fourchette oscillant entre 500 et 700 DA le kilo, prix jugés à la portée de la bourse des citoyens, même si leurs conditions de conservation restent douteuses, voire même sont inappropriées, selon l'Association de protection du consommateur et de l'environnement. Toujours est-il que, mois sacré oblige, certains citoyens parmi ceux à la bourse modeste ou moyenne s'aventurent quelquefois à sacrifier une somme conséquente pour acquérir quelques fruits de mer qui raviront leur palais, «ne serait-ce qu'une fois durant ce mois béni». Soit un festin dont le coût peut aller jusqu'à 6000 DA pour une famille de quatre membres, ce qui est en soi un gros budget pour un salaire mensuel de 40 000 DA, soutient, à ce propos, un père de famille, B. Mohamed. «Faire le marché à la poissonnerie de Tipasa peut carrément grever un budget durant ce mois sacré», souligne-t-il par ailleurs.
D'autres visiteurs de la poissonnerie de Tipasa assurent être devenus accros à cette visite quotidienne des lieux. «On fait un tour des étals en demandant les prix, même si cela agace les vendeurs, car on n'achète pas», indiquent ironiquement certains d'entre eux à l'APS. D'autres, par contre, n'hésitent pas à négocier les prix, histoire d'avoir la possibilité d'acquérir certains types de poissons à la portée de leur bourse, dont ils pourront agrémenter leur table du f'tour. Un fait cependant mérite d'être mentionné durant ce Ramadhan, la poissonnerie de Tipasa est particulièrement achalandée et animée en fin d'après-midi, ce qui pose question sur la fraîcheur et des conditions de conservation du poisson mis en vente, considérant que la halle aux poissons écoule généralement ses produits dans la matinée.
Les marchands défendent les prix…
Pour les marchands de poissons du port de Tipasa, les prix à la hausse sont justifiés par un recul de la production halieutique, conjugué à une hausse de la demande durant ce mois sacré. A cela s'ajoute un manque de fermes d'élevage aquacole, qui auraient pu pallier cette baisse des prises en mer, estiment-ils. Aussi, si certains vendeurs attestent que le poisson qu'ils vendent est généralement destiné à une certaine catégorie aisée de la population, il n'en demeure pas moins, assurent-ils, qu'il existe aussi certains produits à la portée des bourses modestes, selon eux, de la sardine et certains petits poissons à des prix n'excédant pas les 800 DA le kilo. Le kilogramme de thon rouge ne dépasse pas les 1.200 DA, soutient, à ce propos, un vendeur de la place, S.Mohamed, estimant que ce prix est pour le moins concurrentiel à celui des viandes rouges et blanches, voire même celui des merguez qui à 900 DA le kilo. Il a fait part de la vente d'une moyenne quotidienne de 80 kilos de thon rouge.


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