Les souscripteurs du programme Aadl dans la wilaya de Bouira se plaignent des retards qu'accusent les chantiers de leurs logements. Dans une requête adressée au premier responsable de la wilaya, les souscripteurs qui se sont constitués en association demandent une intervention du premier responsable de la wilaya auprès de l'agence Aadl dans le but de relancer les projets et respecter les délais de réalisation. Les auteurs de la requête affirment que la moitié du programme de logements de type Aadl n'a pas encore été lancé à travers toute la wilaya. Ainsi, ils ajoutent que plusieurs chantiers sont actuellement à l'arrêt et ce, quelques mois seulement après leur lancement, comme cela a été le cas du projet des 400 logements Aadl implantés à Belmehdi, dans la commune de Bouira, le projet des 350 logements implantés à M'Chedallah et les 400 logements sis dans la commune de Sour El Ghozlane. Outre le retard des chantiers, les souscripteurs dénoncent également la sourde oreille des responsables de l'agence locale et le manque total de communication avec les souscripteurs. Dans la même lettre, ces derniers ont demandé aux responsables de l'Aadl de Bouira de leur remettre les statistiques concernant l'ensemble du programme à Bouira. Ainsi, les bénéficiaires ont affirmé que le directeur de l'Aadl Bouira a été déjà destinataire d'une correspondance en date du 06/05/2019 et qu'il n'a pas encore donné de suite à ce jour. Ils soulignent aussi que le silence de la direction de l'Aadl et l'absence totale de communication n'ont fait que semer le doute parmi les souscripteurs et attiser leur colère. Par ailleurs, les bénéficiaires du programme 50/3000 logements sociaux dans la commune d'El Esnam attendent toujours les clés de leurs appartements une année après l'attribution. Le projet en question est à 98% du taux de réalisation. «Une fois le projet est achevé, il faut remettre les clés aux bénéficiaires. Nous attendons qu'ils nous fixent la date pour le paiement et déménager. Nous ne voulons pas d'être menés en bateau. Les services de l'Opgi nous ont dit que seul le wali peut décider de la distribution des logements. Pour ce qui est de l'entreprise chargée du projet, elle fonctionne avec un effectif réduit», a déclaré un bénéficiaire. Un projet de 50/2250 logements sociaux dans la même commune traîne encore. Les familles bénéficiaires sont contraintes d'attendre encore quelques mois pour être relogées. Des centaines d'autres bénéficiaires sont dans l'attente à travers plusieurs communes de la wilaya.
