Après la série de messages douteux provenant d'émetteurs anonymes promettant monts et merveilles à leurs cibles et qui ont suscité un vif tollé, voici la dernière version de l'arnaque via la téléphonie mobile. A vrai dire, cette fois-ci, l'escroquerie franchit un autre cap et prend un nouveau tournant pour le moins dangereux dans un pays où la loi qui régit l'usage des TIC et qui stipule garantir la vie privée des usagers du cellulaire semble être violée. En effet, l'un des abonnés de l'opérateur leader sur le marché de la téléphonie mobile Djezzy vient de recevoir un bip sur son téléphone portable dont l'émetteur n'est pas non plus anonyme, son numéro est le +22794608211. La victime, consultant le journal de ses appels, a, par curiosité, rappelé ce numéro. «Je me suis dit que c'était une personne qui me connaissait et qui, faute de crédit, avait raccroché, c'était la raison pour laquelle j'avais rappelé», souligne-t-elle sur un ton coléreux. Elle s'est heurtée à une communication bien bizarre. Sur l'autre bout du fil, une voix féminine l'invite à «une partie fine avec l'une des geishas dont le centre dispose». Au bout d'une cinquantaine de secondes d'écoute du message vocal, le crédit de la personne ciblée fut absorbé via la hotline. L'on s'interroge une fois encore, comment se fait-il qu'une organisation à caractère érotique se trouvant au-delà des frontières du pays puisse-t-elle avoir le numéro de téléphone cellulaire d'un abonné résidant en Algérie ? La question reste posée.