L'Association générale des entrepreneurs algériens, l'AGEA, qui compte 1776 adhérents et gestionnaires d'entreprises privées, déplore sa non-participation à la commission nationale des consultations sur les réformes, peut-on lire dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction. «Par la voix de son président, Mouloud Kheloufi, et au nom de tous les adhérents, nous relevons que dans le cadre d'un souci d'adaptation des réformes politico-économiques et sociales, il est regrettable que la Commission nationale de consultations n'ait pas daigné recueillir les avis de l'AGEA. Nul n'ignore que notre association regroupe un très grand nombre d'entreprises employant une main-d'œuvre active appréciable en nombre, et faisant partie de la classe moyenne, qui est le socle et la passerelle de la société. L'AGEA estime qu'elle a son mot à dire, au nom de sa composante, puisqu'il s'agit d'un débat portant sur la démocratie et la cohésion sociale», indique le communiqué. L'AGEA propose une «amnistie fiscale pour les entreprises algériennes de 1990 à 2010, d'autant plus que des entreprises étrangères ont bénéficié de rabattements fiscaux. La régularisation de l'ensemble des entreprises qui ont dû fermer à cause des fameux indices d'actualisation et de révision des prix, qui mettent une éternité à voir le jour». L'AGEA ajoute qu' «à partir de l'assainissement des entreprises existantes, il serait souhaitable de faciliter la création d'entreprises privées en vue d'une création d'emplois supplémentaires et d'un apport en plus, surtout dans le domaine du BTPH, et ce, dans un souci majeur de réalisation du plan quinquennal 2010/2014». L'organisation patronale souhaite que «les entreprises puissent avoir accès aux concours financiers bancaires selon des procédures de financement simples et non contraignantes».