Comme chaque année, alors qu'on croit en avoir fini avec la surcharge des classes, Constantine souffre toujours de ce problème dans les établissements scolaires. Le phénomène ne concerne pas uniquement la ville de Constantine où l'on peut compter jusqu'à 45 élèves par classe, mais aussi dans les communes d'El Khroub, particulièrement dans les nouvelles villes Ali Mendjeli et Massinissa ainsi que dans la commune de Aïn Smara, en raison, surtout, de «l'arrivée de nouveaux élèves issus de familles relogées dans ces localités dans le cadre du programme d'éradication de l'habitat précaire» et tout simplement de relogement. Cela intervient malgré que Constantine ait bénéficié de six nouveaux établissements pédagogiques scolaires à la rentrée scolaire 2017-2018, comme déclaré par le wali de Constantine Abdessami Saïdoun, lors de la visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée aux projets du secteur de l'Education nationale. Ces nouveaux acquis, devaient contribuer à atténuer la pression et le problème de la surcharge dans bon nombre de structures scolaires, entre autres la nouvelle ville Ali Mendjeli qui a bénéficié, d'un établissement scolaire à l'unité de voisinage (UV) n° 5 au même titre que la nouvelle ville Massinissa d'El Khroub. Globalement, Constantine a acquis deux lycées, l'un à Daksi, l'autre à Aïn Smara, deux CEM, le premier à Benchergui, le second à Ziadia, ainsi que ceux cités plus haut aux nouvelles villes Ali Mendjeli et Massinissa. Selon un communiqué de la wilaya, plusieurs projets seront livrés durant les mois de novembre et décembre prochains. D'autres sont prévus pour la fin de l'année scolaire à l'effet d'être exploités pour la rentrée 2018-2019. Rencontrés, sur les lieux des écoles, des parents d'élèves n'ont pas manqué de soulever le problème, notamment dans la commune de Constantine, sollicitant en la circonstance les instances compétentes de se pencher sur ce problème pour le bien de l'élève mais aussi pour une meilleure maîtrise dans l'apprentissage de leurs enfants. I. G.