Les islamistes algériens ne savent plus quoi faire pour maintenir la tête hors de l'eau. Ainsi, après l'appel au consensus lancé par le président du MSP, Abderezzak Makri, des rumeurs insistantes parlent d'une démarche entreprise par le parti de Abdellah Djaballah en direction du pouvoir politique, à l'effet de lancer une sorte de coalition partisane jumelant les formations politiques du pouvoir et de l'opposition, dont la principale mission serait de réaliser un document de référence, garantissant les fondamentaux de l'Etat algérien. Un cadre du parti de Djaballah ne cache pas que le souci premier de son parti consiste à «sauvegarder» la spécificité de la scène politique nationale, en donnant à l'islamisme une place de choix. En fait, la principale motivation de la démarche tient dans la crainte de disparaître du paysage politique national.
