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Quelle responsabilité pour le citoyen?
PROLIFERATION DES DECHETS MENAGERS DANS LES VILLES
Publié dans L'Expression le 09 - 09 - 2018

Les trottoirs des plus importantes villes de la wilaya de Tizi Ouzou croulent sous les ordures. Les bordures des routes donnent plutôt des airs de décharges publiques. Pourtant, les moyens existent.
Il n'y a qu'à voir les bacs roulants, grands et petits, à tous les recoins des rues et ruelles. Une virée nous fait constater que ces récipients sont toujours pleins et des amas de sachets débordent jusqu'à cacher le bac lui-même. C'est que pour beaucoup, la situation n'est plus due au manque de moyens. Bien au contraire, les citoyens aujourd'hui, refusent de recevoir des leçons sur l'hygiène et l'entretien de la place publique. Beaucoup de nos interlocuteurs, à travers les cités que nous avons visitées, affirment que l'Etat a mis les moyens qu'il faut pour que l'Algérien vive dans des conditions propres. D'un autre côté, beaucoup estiment que le temps où les responsables incombaient la responsabilité aux citoyens est révolu. Devant cet échange d'accusations, nous avons voulu pousser notre recherche plus loin. C'est alors que nous avons préféré nous adresser aux comités de quartiers qui existent encore. «La situation se présente autrement, mes amis. Les habitants n'acceptent plus qu'ils soient désignés comme responsables de ces puanteurs. Regardez-les, ils ne veulent pas jeter leurs sachets de poubelles sur le trottoir, mais les bacs sont pleins à craquer. Où voulez-vous qu'ils les déposent?», interroge-t-il en montrant du doigt un père de famille qui ne trouve pas place pour son sachet dans le bac vert disposé au coin du trottoir dans un quartier de Draâ Ben Khedda.
Dans certains quartiers de la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou, des trottoirs abritent encore les peaux de moutons de l'Aïd. «Oui, elles sont encore là, mais pouvez-vous nous dire où se trouvent ces récupérateurs de peau qu'on nous a promis», rétorque un citoyen que nous avons interrogé à cet effet justement. En fait, tous les quartiers que nous avons visités présentent la même situation.
Les bacs roulants et autres existent, mais les poubelles sont toujours sur le trottoir et le lieu dégage des odeurs nauséabondes insupportables. La situation a donc appelé la question inéluctable des services de la voirie. C'est alors que nous avons posé la question aux citoyens. «Il n'existe pas d'horaires fixes. Même quelquefois, ils sautent des journées avant de les voir venir. Dans certains quartiers, les habitants n'ont pas l'emploi du temps de ces fameux camions. «Ecoutez, Monsieur, moi, je n'accepte pas qu'on m'accuse de cela. Chaque matin, j'emmène avec moi dans la malle de ma voiture mes déchets. Je les mets dans le bac le plus près que je rencontre.»
A ce chapitre justement, les citoyens acceptent de s'autocritiquer tout en refusant d'endosser la responsabilité seuls. «Oui, beaucoup d'habitants n'attendent pas le camion de la voirie. Souvent, ils changent de jour de collecte. Mais quand un sachet reste dehors, des chiens et des chats le trouent laissant sortir les déchets et l'odeur réapparaît. D'autres citoyens ne respectent pas les horaires, mais encore faut-il qu'il y ait des horaires», s'indigne un habitant d'un quartier de la ville des Genêts. A la fin de notre périple, un constat se dégage clairement. L'Etat met les moyens. Les élus font beaucoup d'efforts surtout dans les chefs-lieux comme Tizi Ouzou où le service de la voirie a été complètement réformé durant le mandat de l'actuel maire, Ouahab Ait Menguellet. De leur côté, les citoyens font tout ce qu'ils peuvent pour préserver leurs quartiers, cités et villages, mais ils se retrouvent contraints de déposer par-terre leurs déchets faute de bacs roulants qui se remplissent rapidement.
Aussi, le constat est que la situation est plus due au manqued'organisation qu'à un manque de moyens ou encore moins de civisme des citoyens. «La situation est claire et simple. Mais on refuse de la voir. Soit les communes multiplient les navettes du matériel roulant de la voirie, soit elles rajoutent des bacs roulants. C'est si simple que ça.» Le conseil est d'un ancien élu qui a été à la tête d'une mairie dans les années 70. «Je me souviens des villes de notre wilaya que les Européens eux-mêmes enviaient. La petite Suisse.


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