Renault décide de mettre les bouchées doubles Le divorce entre Red Bull et Renault a beau être prononcé, la marque au Losange continue de subir les attaques des dirigeants de l'écurie autrichienne. Mine de rien, l'association Red Bull Renault aura été particulièrement fructueuse. Et si, après une série de quatre titres, l'équipe autrichienne n'a plus bataillé pour la tête du championnat, les monoplaces frappées du taureau rouge continuent de gagner, régulièrement, des Grand-Prix. Pourtant, les cadres de la formation basée à Milton Keynes n'ont toujours pas digéré certaines choses. Selon Christian Horner, Renault n'aurait pas fait preuve de suffisamment d'investissement, ces dernières années: «J'ai une admiration totale pour les gens de chez Renault dans le garage, qui travaillent dur, semaine après semaine. Mais je pense que la maison-mère les a laissés tomber par son manque d'investissement pour le développement et la fiabilité.» Cyril Abiteboul appréciera probablement ces propos...Néanmoins, Horner a également rendu hommage aux équipes du Losange qui oeuvraient chez Red Bull, dans le garage, durant toutes ces années. «Il faut rendre à César ce qui appartient à César. À Mexico, on nous a fourni un moteur qui était capable de gagner, comme en Autriche et en Chine. Nous avons été chanceux à Monaco, même sans MGU-K. Sur n'importe quel autre circuit, nous aurions perdu», a-t-il déclaré dans les colonnes de Motorsport.com. La saison prochaine, avec Honda, Red Bull écrira un nouveau chapitre de son histoire. L'avenir nous dira si l'écurie de Formule 1 regrettera, ou non, ce glorieux passé partagé avec Renault F1. Par ailleurs, le Losange bûchera durant les fêtes puisque les équipes de Viry-Châtillon et d'Enstone ne feront pas relâche entre Noël et le jour de l'An. Renault, 4ème du dernier championnat constructeurs, a en effet décidé de mettre les bouchées doubles afin de combler l'écart qui la sépare encore des trois écuries de pointe que sont Mercedes, Ferrari, et Red Bull. «On souhaite se donner le maximum de chances d'avoir une voiture et un moteur à la hauteur des attentes dès les essais hivernaux, nous a confié Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing. C'est quand même la période essentielle pour déterminer le visage qu'aura notre saison l'an prochain donc ça bosse tous les jours. Tout le monde s'est mobilisé de bon coeur.»