des prix compétitifs Seul le prix de la tomate n'a pas connu de baisse puisque cette dernière reste affichée à pas moins de 130 DA, voire 140 DA. Dix jours après le début du mois de Ramadhan, qui bat tous les records de surconsommation, les prix des légumes et même ceux des fruits ont connu une baisse sensible, a-t-on constaté dans les principaux marchés de la ville de Tizi Ouzou. C'est le cas plus particulièrement au grand marché de Draâ Ben Khedda connu pour ses prix compétitifs et moins chers que partout ailleurs. Mais même ce marché, réputé pour sa clémence incontestable, en temps normal, a été touché au début du mois de carême par la hausse vertigineuse des prix. Toutefois, depuis quarante-huit heures, les prix ont fini par se stabiliser à un niveau raisonnable pour une bonne partie des légumes très prisés en cette période particulière. Seul le prix de la tomate n'a pas connu de baisse puisque cette dernière reste affichée à pas moins de 130 DA, voire 140 DA pour la bonne qualité même au marché des fruits et légumes de Drâa Ben Khedda. En revanche, les autres légumes ont vu leur prix baisser parfois de la moitié, notamment s'agissant de la carotte, cette dernière est passée de 80 DA au début du Ramadhan à 40 DA hier matin. Il en est de même pour la courgette qui était affichée à 35 DA contre 100 DA au tout début du mois sacré. Par ailleurs, le prix de la laitue a connu une légère baisse avec un prix de 70 DA le kilogramme. Mais la bonne qualité reste tout de même chère. Elle était proposée à 100 DA. Quant à la pomme de terre, son prix a connu une baisse de 10 DA puisqu'elle se vendait à 45 DA partout, aussi bien dans les marchés que dans les magasins et chez les vendeurs ambulants qu'on trouve tout au long de certaines routes nationales ou chemins de wilaya. S'agissant des fruits, leurs prix restent astronomiques, surtout pour les bourses modestes. Même la pastèque, qui est le fruit le plus prisé depuis le début du mois de Ramadhan, est hors de portée puisque le prix de ce fruit très désaltérant est fixé à l'unanimité et partout à 90 DA le kilogramme. Ce qui fait qu'une pastèque de taille normale ne peut être achetée à moins de 500 DA. Quant à une pastèque de gros gabarit, il faut débourser au-delà des 1000 DA et il y a, bien sûr, certains consommateurs qui osent se la permettre. Les fraises, malgré une production des plus abondantes cette saison, elles sont vendues à 300 DA le kilo dans le meilleur des cas. Quand on sait que compte tenu de la fragilité de ce fruit, une fois à la maison, au moins le tiers du kilo qu'on a acheté finira à la poubelle, on ne peut pas dire donc qu'on a effectué un bon choix en optant pour les fraises. Il faut dire, toutefois, qu'en dépit de tous ces prix que d'aucuns qualifient d'exagérés, il n'en demeure pas moins qu'une fois à l'intérieur de n'importe quel marché de Tizi Ouzou on est surpris de voir à quel point des centaines de femmes et d'hommes se ruent sur les différents étals et achètent toutes sortes de produits sans hésitations aucune. Il est vrai toutefois que les citoyens qui ne peuvent pas acheter ne se rendent même pas au marché en ces périodes où les prix sont incendiaires. D'autres produits alimentaires, qui semblent indispensables sur la table du ftour le soir en ce mois de Ramadhan, sont également excessivement chers. Leurs prix ont également connu des hausses cette année. C'est le cas de la fameuse et incontournable zalabia qui est affichée un peu partout à pas moins de 380 DA. Mais malgré ce prix très élevé, il faut patienter un bon moment devant le vendeur de ce genre de pâtisseries orientales pour voir son tour arriver. Chaque soir, c'est la queue devant tous les vendeurs de zalabia du chef-lieu de wilaya, surtout ceux qui sont réputés pour la qualité évidente et la succulence de leur friandise. Kelb ellouz aussi ne fait pas exception à la règle ramadhanesque. Malgré le fait que kelb ellouz soit très consommé pendant le mois de Ramadhan, il n'arrive toutefois pas à détrôner la zalabia qui reste la reine de la table du ftour comme l'attestent les dizaines de kilos de restes de zalabia qui débordent, chaque matin, des poubelles abandonnées par les ménages après une longue nuit de dégustation tous azimuts.