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30 Ans plus tard...
Publié dans L'Expression le 24 - 02 - 2021


Jamais éteintes, les braises de l'islamisme sont toujours incandescentes sous les cendres. Au moindre faux pas on s'y brûle, au moindre souffle le brasier se réveillera pour dévaster les acquis républicains arrachés au prix du sang et des larmes. En recourant à l'organisation des élections législatives anticipées, dans les tout prochains mois, les autorités du pays ont-elles suffisamment évalué la menace islamiste? L'Algérie est-elle condamnée à reproduire les même travers commis, il y a exactement 30 ans? En 1991, alors que le climat social, économique et politique était explosif. C'était l'époque où l'islamisme était à son apogée. Le FIS dissous (Front islamique du salut) édictait de nouvelles règles de conduite aux Algériens en interdisant la mixité, les débits de boissons alcoolisées et exigeait des femmes le port du voile. Dans ce climat délétère, incertain, le défunt président Chadli Bendjedid décida d'organiser des élections législatives. Erreur fatale! Les élections ont été remportées de toute évidence, par les radicalistes du FIS dissous qui ne juraient que par l'instauration d'un Etat islamique à la manière des talibans en Afghanistan. Les portes du chaos étaient grandes ouvertes pour l'Algérie et la facture a été très lourde: 200000 morts, des millions de déplacés et des milliards de dollars de pertes économiques au bout d'une guerre civile féroce. En 2021, on retrouve la même inquiétude des lendemains incertains chez de nombreux observateurs. Les motifs d'inquiétude sont nombreux avec un gouvernement à la gestion hasardeuse et tatillonne avec des blancs, des silences, des «trop plein» et «pas assez». Le terreau est fertile pour les islamistes qui savent attendre et comptabiliser à leur profit les erreurs du pouvoir. Ils avancent en temps de corona, les islamistes avancent masqués. Vont-ils refuser cette «perche tendue» d'une élection législative? Ils s'en saisiront des deux mains et de toutes leurs forces, surtout qu'il y a une très grande place à prendre sur l'échiquier politique avec le net recul du FLN et le RND, rejetés par la rue. Rompus à l'entrisme, à la compression, les islamistes peuvent se contenter d'un strapontin en attendant qu'un fauteuil se libère à l'entracte. À chaque fois, ils ont démontré qu'ils n'étaient pas au-dessus des manoeuvres politiciennes. Là où ils constituaient des groupes d'opposition légale, ils ne se gênent pas de s'acoquiner avec le pouvoir fort du moment, fut-il autoritaire. En Egypte, après la chute du président Hosni Moubarak en février 2011, les Frères musulmans ont cultivé leurs rapports avec l'armée, avant de s'offrir d'arriver pour la première fois au pouvoir avec le président Mohamed Morsi. En Tunisie, Ennahda était prêt à revoir ses fondements doctrinaux pour rester dans le giron du pouvoir et devenir une force politique incontournable. Mieux, ou plus grave, au Maroc, le PJD ne se soucie pas du tout de la normalisation avec Israël. Et c'est là le suprême danger islamiste. Pour rester au pouvoir, ils sont capables de pactiser avec le diable, fut-il sioniste!

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