Qu'est donc devenu le «fameux» projet de création d'une «police des eaux»? La création d'une unité spéciale de police, qui devait être constituée pour sévir contre les «gaspilleurs» d'eau potable, avait été évoquée par de hauts responsables des divers services des eaux, lors de nombreuses réunions et rencontres sur le manque d'eau potable qui sévit dans tout le pays, à l'heure actuelle. Qu'en est-il de ce projet, sommes-nous en droit de nous interroger? Il est, en effet, fort regrettable de voir, par exemple, des citoyens «arroser» à grande eau des trottoirs pour les débarrasser de la poussière, laver les rideaux de leurs magasins ou leurs voitures abondamment, sans prendre la peine de fermer le robinet pendant le nettoyage avec un produit, ou encore «oublier» de fermer l'arrivée d'eau après son utilisation... Les exemples sont fort nombreux et tout un chacun a dû, sans aucun doute, assister à des scènes semblables pour le moins «scandaleuses», en pareille période de manque...d'eau potable! Pourtant, cette unité pourrait être créée sans, à notre avis, perturber le fonctionnement des services compétents. Une verbalisation, même peu sévère, pourrait dissuader nombre de citoyens et citoyennes peu scrupuleux et souvent oublieux du fait que «chaque goutte compte» en temps de manque. D'aucuns préconisent des sanctions plutôt «rigoureuses» afin de lutter contre le gaspillage de l'eau, action d'ailleurs fort réprimandée par le Saint Coran. De par cette action de surveillance autour du gaspillage, les plages horaires de distribution d'eau potable dans les foyers pourraient même être élargies et améliorées. C'est une question de discipline à laquelle le citoyen doit se plier, tout comme il doit le faire pour les dépôts d'ordures ménagères aux heures préconisées par les services compétents. N'a-t-on pas vu des gens «bien» jeter une bouteille, un papier froissé dans la rue à travers la vitre de leur «luxueuse» voiture et s'en aller comme si de rien n'était...le civisme commence par des gestes simples. Alors?