Projet «forêt olympique» en Afrique Le CIO donne son feu vert Quelque 355000 arbres indigènes seront plantés dans près de 90 villages du Mali et du Sénégal- pays hôte des Jeux de la Jeunesse à Dakar en 2026, sur une superficie totale de 2 120 hectares environ, dans le cadre du projet «Forêt olympique», initié par le Comité international olympique (CIO), a annoncé l'instance olympique sur son site officiel. Le CIO, basé à Lausanne a exposé, jeudi, les détails de son projet de «forêt olympique» dans les deux pays de la région du Sahel en Afrique et qui fera partie de la Grande Muraille verte, une initiative qui a pour ambition de restaurer les écosystèmes dégradés dans la région. L'instance olympique travaillera avec les communautés afin que la forêt olympique, inscrit dans sa stratégie de développement durable, puisse leur bénéficier sur les plans social, économique et environnemental. Conformément à l'Accord de Paris, le CIO s'est engagé à réduire ses émissions de carbone de 30% d'ici 2024, puis de 45% d'ici 2030. La forêt olympique devrait contribuer à atteindre cet objectif, en absorbant 200000 tonnes d'équivalent CO2, soit plus que les émissions projetées du CIO pour la période 2021-2024. Et pour donner vie à cette forêt olympique, le CIO coopérera avec TreeAid, une organisation à but non lucratif engagée depuis plus de 30 ans aux côtés des populations des zones arides d'Afrique. Dopage Manyonga suspendu 4 ans Le Sud-Africain Luvo Manyonga, vice-Champion olympique en titre du saut en longueur, a été suspendu 4 ans pour manquements à ses obligations de localisation antidopage, a annoncé l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) vendredi. Manyonga, 30 ans, était suspendu provisoirement depuis janvier. C'est la deuxième condamnation antidopage de l'athlète, qui se voit fermer les portes des jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet - 8 août).