Le représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Isselmou Boukhary, a exprimé, jeudi dernier à Alger, sa satisfaction quant à la limitation, «dans une large mesure», des effets négatifs de la pandémie du coronavirus (Covid-19) sur les enfants. Illustrant ses dires, Boukhary a cité notamment le succès enregistré dans la réouverture des écoles et l'organisation des examens, depuis le début de la propagation de l'épidémie. C'est en marge du lancement d'une campagne de sensibilisation sur la nécessité de la vaccination contre le Coronavirus, initiée par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, à l'occasion de la Journée nationale de l'enfant (15 juillet), que Boukhary a souligné, également, l'assurance de la prise en charge sanitaire et sociale requise pour cette catégorie vulnérable de la société, depuis le début de la propagation de l'épidémie, en dépit de moult difficultés. Le représentant de l'Unicef a également indiqué, lors du lancement de la campagne au niveau du Jardin d'essai d'El Hamma, Alger, que la célébration de la Journée nationale de l'enfant intervient, cette année, «dans des circonstances spéciales, ayant changé le mode de vie, après que le virus a pesé de tout son poids sur celui des enfants en Algérie, à l'instar de tous les pays du monde». Boukhary n'a pas manqué de souligner que «la mobilisation et l'organisation», grâce auxquelles «l'Etat algérien a pu faire face aux retombées de la propagation du virus, qui a impacté négativement plusieurs aspects de la vie, notamment économiques». Pour lui, «l'Unicef est confiante que (...) l'Etat et ses composantes de la société civile, déploient tout l'effort requis, en vue de soutenir toutes les familles nécessiteuses». Cette organisation poursuivra le travail, de concert avec tous les gens concernés, en vue d'arrêter l'avancée de l'épidémie et assurer le rappel de l'importance des mesures préventives, comme «l'utilisation de la bavette et la distanciation sociale».
