Avant l'arrivée du mois de novembre 2021, le mois de tous les succès, de toutes les passions, de toutes les victoires, de toutes les fêtes qui nous égayent, et d'indescriptibles joies émanant des résultats des Verts, il y a lieu d'attendre, sereins et calmes, les plus grandes espérances en foot, puisque nous aborderons le dernier virage pour aller, en chantant, au Qatar-2022 pour faire la cour à la... Coupe du monde. En attendant, réjouissons-nous d'abord des joies procurées par les gars de Djamel Belmadi! Le 8 octobre dernier, l'Equipe nationale d'Algérie est arrivée à 30 matchs sans défaite. Qui dit mieux? Qui fait mieux? 30 est un nombre délicieux: cela rappelle la fin du mois et le retrait des salaires! 30 est aussi l'immatriculation de la chère et bénie wilaya de Ouargla. Alors que 30 X 90' font 2700' plus le temps perdu: 90' («3'») par match, nous vivons sur un nuage de bonheur par le simple fait de la magie du foot! Or, et c'est lamentable, on trouve à redire, à critiquer, à dénigrer, à inventer des trucs pas possibles, juste pour le plaisir de «l'ouvrir» au nom de la liberté d'expression! Comment se fait-il que nous ayons passé une semaine cauchemardesque avant le match contre la très modeste équipe du Niger frère et ami, que seul Jean-Michel Cavalli, son coach, qui aurait fait croire insidieusement, à tous ceux qui voulaient bien lui prêter l'oreille, qu'en sa qualité d'ex-coach des Verts, et de 2 clubs algériens huppés, il y a bientôt plus d'une décennie et demie, il préparerait un «coup d'éclat», face aux «Guerriers du désert» et à Tchaker même, qui marquerait, outre l'opinion publique locale, mais nationale et surtout internationale, les observateurs les plus avertis! Le bluff n'a pas fonctionné, Djamel Belmadi a encore une fois eu le dessus et le pauvre Cavalli s'en est retourné vers le Sud, avec en travers de la gorge, un os gros comme ça. Le match retour, d'aujourd'hui, s'il laisse dubitatifs bien des nationaux, ne nous fait aucun effet. Oui, pour nous, les Verts rentreront ce soir, à l'issue de la partie, avec la seule victoire! Et c'est nous, qui ne connaissons pas ni ne croyons nullement, à la superstition, le grigri, la sorcellerie, le mauvais état des terrains, l'arbitrage partial et même aux supposés complots, qui vous certifions le résultat! Mieux, nous sommes prêts à parier nos honoraires que ce soir, l'élégant et talentueux Ramiz-Larbi Zerrouki, et ses camarades rentreront au pays avec l'escarcelle enrichie des 3 points du match, en attendant, sereinement, les 2 ultimes rencontres, avant de passer à autre chose! Et notre pronostic nous est parvenu de la bouche de... Cavalli, le fantasque, mais néanmoins sympathique sélectionneur qui a parlé de «l'extraordinaire potentiel des Algériens»! Ceci écrit, il est bon de rappeler que l'Equipe nationale procure beaucoup de plaisir, et sa renommée est à préserver, quel qu'en soit le prix! C'est pourquoi, les querelles de «gosses» et de clocher doivent être balayées d'un revers de la main par les dignes enfants de ce cher pays, que nos ennemis de toujours, nous envient sur tous les plans! En ce qui nous concerne, parlons un peu de la participation des journalistes nationaux, nous voudrions, humblement, demander à nos jeunes collègues un peu plus de retenue, en assistant aux conférences, d'avant ou d'après match. Tenez, nous allons vous entretenir du dernier couac en date qui fut relevé pendant la conférence de presse de Djamel Belmadi, de vendredi! Cette inutile intervention d'un confrère, qui voulait ni plus ni moins que ce brave Djamel Belmadi ôte sa chemise et se «dénude» avant le déplacement à Niamey. «Alors, M'Bolhi et...», murmura le coach des Verts avant de continuer, la face joviale (cela n'arrive pas souvent au sympa Belmadi) et l'air moqueur: «Depuis quand ai-je procédé ainsi? Vous voulez que je vous dise, ici, maintenant si je vais déployer un 4-4-2, ou autre chose?» Les rires qui s'ensuivirent furent le dernier commentaire de la soirée du 6-1, qui laissera, ensuite, les Algériens planer au dessus des nids des «Fennecs»!
