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Le grand gâchis
Des sommes colossales dépensées pour mobiliser l'eau dont la moitié se perd dans les canalisations
Publié dans L'Expression le 22 - 11 - 2021


L'été dernier et face à des barrages quasi vides, les autorités annonçaient une restriction drastique dans l'alimentation de l'eau. Depuis, l'eau ne coule que pendant quelques heures, un jour sur deux ou sur trois. Mais depuis quelques semaines, le pays est sous le déluge. Des pluies diluviennes ont inondé les routes, emporté des vies et détruit des bâtisses. En quelques jours seulement, un apport de 165 millions m3 d'eau a été enregistré. Ce qui a permis une hausse des ressources hydriques emmagasinées. Le niveau des barrages qui était en dessous des 15%, il y a quelques mois, a dépassé les 33% au niveau national. C'est certes une bonne nouvelle mais ce taux reste insuffisant pour espérer le retour à une alimentation continue. En réalité, même lorsque les barrages dont la capacité totale est de quelques 8,6 milliards m3, seront pleins, les premiers responsables du secteur n'opteront plus pour un retour rapide à une alimentation H24. La raison est que l'Algérie est un pays aride à semi-aride. Le climat étant capricieux dans ces zones avec des périodes de sécheresse cycliques, il y a nécessité de rationaliser la consommation de l'eau jusqu'à la mise en place d'une alimentation de secours viable. Des programmes de substitution ont été engagés par les pouvoirs publics prévoyant transferts, forages et stations de dessalement et dont le coût global dépassera les 150 milliards de dinars. Pour la réalisation de cette nouvelle stratégie, il faut du temps car si pour pallier l'urgence, l'Etat a recouru au placement rapide des stations de dessalement et aux forages, des actions qui n'ont nécessité que quelques mois de travaux, pour les transferts, c'est beaucoup plus compliqué. Il s'agit de raccorder des barrages pour compenser l'aspect hétérogène des niveaux de précipitations à travers le pays. Mais tous ces efforts qui sont déployés pour étancher la soif des Algériens sont balayés d'un revers de main par la réalité des conduites. A Alger, les fuites d'eau représentent toujours 30 à 40% des volumes distribués. Simplement dit, la capitale perd près de la moitié de son eau à travers des canalisations détériorées! Cela doit sûrement être le cas dans d'autres villes et c'est dramatique! La déperdition est un gâchis à plusieurs millions de dinars car il ne faut pas oublier que l'eau potable a un coût de production et de traitement. Pour faire face à ce problème, la Seaal, certes, oeuvre d'arrache-pied à localiser et réparer ces fuites mais ce n'est pas suffisant et il faut trouver une solution définitive car on ne peut pas dépenser des milliards de dinars pour mobiliser l'eau et perdre sa moitié dans les canalisations. Même si la solution doit être coûteuse, il faut l'entreprendre parce que le pays a déjà perdu des sommes colossales en faisant du surplace concernant cette question. Plus de 55 milliards de dollars depuis 2 000 ont été dépensés dans les programmes de ce secteur. Le dernier Plan national de l'eau, présentée en 2019, a été tracé jusqu'à l'horizon 2030 et les experts qui avaient pris part à cette rencontre, assuraient à l'époque que les ressources en eau disponibles «seront suffisantes pour prémunir le pays contre une crise jusqu'en 2030». Or, ces ressources ne suffisent plus. Se sont-ils trompés ou est-ce les fuites d'eau qui ont faussé tous les calculs? N'est-ce pas scandaleux surtout si on se rappelle que les autorités ont fait appel à l'entreprise française SUEZ pendant 16 ans sans que la situation ne s'améliore d'un iota! L'Algérie qui perd son eau et son argent depuis des décennies, ne devrait-elle pas plutôt prévoir une dépense, même importante, d'un coup. Ce sera au moins une et une seule.

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